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Smart ne va pas bien depuis longtemps. Après des années dans le rouge, la société va cesser de produire en France (en Lorraine) et va se tourner vers la Chine. « L'information a été donnée à l'ensemble des 800 salariés de Smart et aux dirigeants des fournisseurs. Entre 2022 et 2024, la micro-citadine ne sera plus produite en Lorraine mais en Chine. C'est la suite logique de l'annonce que Daimler fera jeudi à Stuttgart, selon le quotidien régional. Le constructeur automobile doit confirmer la mise en place d'une coopération avec le chinois Geely, propriétaire de Volvo mais aussi actionnaire du groupe allemand » raconte Challenges .
A la veille d’un changement de management à la tête du groupe allemand, l’avenir de Smart est incertain. Son redressement n’étant clairement pas mis à l’ordre du jour par Ola Kallenjus qui deviendra patron de Daimler dans quelques semaines. « Depuis son lancement en 1998, la Smart n'a jamais atteint les niveaux de ventes permettant des économies d'échelle suffisantes. Il était d'ailleurs prévu que la Smart à moteur thermique s'arrête en juin prochain, cédant la place à une version purement électrique. Mais la viabilité de celle-ci n'est pas non plus assurée. Evercore ISI estime les pertes annuelles de Smart entre 500 et 700 millions d'euros. Du coup, l'avenir du site lorrain de Hambach, inauguré en 2007 par le chancelier allemand Helmut Kohl et le président français Jacques Chirac, reste posé. Il totalise un effectif de plus de 1 600 personnes baptisées " coéquipiers ", dont 800 personnes employées directement par Smart » poursuit le magazine économique.
Au début du mois des premiers signaux laissaient penser que l’avenir du site français était compromis « à compter de la fin du mois de juin, la production de Smart passerait de 500 véhicules jour, à 75… selon les syndicats. Le groupe Daimler a certes annoncé au printemps 2018 un investissement local de 500 millions d'euros pour créer une ligne de production consacrée à la fabrication d'un nouveau " SUV " électrique de marque Mercedes à partir de 2020. Mais les cadences prévisionnelles de production restent floues. Pas de quoi rassurer les salariés » lit-on plus loin.
A la veille d’un changement de management à la tête du groupe allemand, l’avenir de Smart est incertain. Son redressement n’étant clairement pas mis à l’ordre du jour par Ola Kallenjus qui deviendra patron de Daimler dans quelques semaines. « Depuis son lancement en 1998, la Smart n'a jamais atteint les niveaux de ventes permettant des économies d'échelle suffisantes. Il était d'ailleurs prévu que la Smart à moteur thermique s'arrête en juin prochain, cédant la place à une version purement électrique. Mais la viabilité de celle-ci n'est pas non plus assurée. Evercore ISI estime les pertes annuelles de Smart entre 500 et 700 millions d'euros. Du coup, l'avenir du site lorrain de Hambach, inauguré en 2007 par le chancelier allemand Helmut Kohl et le président français Jacques Chirac, reste posé. Il totalise un effectif de plus de 1 600 personnes baptisées " coéquipiers ", dont 800 personnes employées directement par Smart » poursuit le magazine économique.
Au début du mois des premiers signaux laissaient penser que l’avenir du site français était compromis « à compter de la fin du mois de juin, la production de Smart passerait de 500 véhicules jour, à 75… selon les syndicats. Le groupe Daimler a certes annoncé au printemps 2018 un investissement local de 500 millions d'euros pour créer une ligne de production consacrée à la fabrication d'un nouveau " SUV " électrique de marque Mercedes à partir de 2020. Mais les cadences prévisionnelles de production restent floues. Pas de quoi rassurer les salariés » lit-on plus loin.