Les raisons de l’émigration
Selon un sondage IFO-Deloitte, globalement si « les jeunes diplômés envisagent leur avenir professionnel en France », ils « sont néanmoins plus nombreux à envisager un avenir à l’étranger, 27 % contre 13 % en 2012. »(1). Devant les difficultés que les jeunes diplômés rencontrent pour s’insérer sur le marché du travail, plus d’un quart de ces derniers qui sont en recherche d’emploi (soit 45 % des sondés de l’étude) envisagent ainsi leur futur à l’étranger. Mais plus largement, les Français seraient environ 1,6 million – dont 155 300 âgés de 18 à 25 ans et 270 000 de 25 à 35 ans – à être inscrits sur les registres consulaires à l’étranger, selon le ministère des Affaires étrangères.
Les motivations sont très différentes suivant les tranches d’âge et les situations professionnelles. Mais il est possible de dégager plusieurs profils d’émigrant français explicatifs. On trouve tout d’abord les entrepreneurs qui, face au poids des démarches administratives et de la fiscalité, se tournent de plus en plus l’étranger, perçu comme plus accueillant à l’égard de leurs projets plus aisément. Les jeunes diplômés en recherche d’emploi sont également nombreux à se tourner vers l’étranger. « Une majorité considère que ses chances d’insertion sur le marché de l’emploi à court terme sont peu élevées ou inexistantes »(2) en France, c’est pourquoi une plus large part en quête d’un avenir en dehors des frontières nationales.
Les motivations sont très différentes suivant les tranches d’âge et les situations professionnelles. Mais il est possible de dégager plusieurs profils d’émigrant français explicatifs. On trouve tout d’abord les entrepreneurs qui, face au poids des démarches administratives et de la fiscalité, se tournent de plus en plus l’étranger, perçu comme plus accueillant à l’égard de leurs projets plus aisément. Les jeunes diplômés en recherche d’emploi sont également nombreux à se tourner vers l’étranger. « Une majorité considère que ses chances d’insertion sur le marché de l’emploi à court terme sont peu élevées ou inexistantes »(2) en France, c’est pourquoi une plus large part en quête d’un avenir en dehors des frontières nationales.
Une tendance à l’internationalisation de la population
La globalisation tend à favoriser les échanges entre pays, d’abord sur le plan économique, mais aussi sur le plan culturel. Ainsi, sur la base des inscriptions au registre mondial – qui reste une démarche non-obligatoire – « il apparaît que la communauté française établie hors de France a augmenté fortement pendant la dernière décennie, la population inscrite au registre s’étant accrue de 60% depuis 2000, soit un taux de croissance moyen annuel de 4% par an, accompagné de "pics" occasionnels comme 2006 ou 2011. ». En outre, la proportion de français présents dans chaque région est variable. Ainsi « certains pays ou zones connaissent une expansion plus importante de leur communauté (c’est le cas de l’Asie-Océanie et l’Afrique du Nord). ». Néanmoins, pour l’essentiel les Français présents à l’étranger restent en Europe, tandis qu’ils sont « près de 19% en Amérique et 15% en Afrique »(3). Un constat qui rappelle que la frontière entre expatriation et mobilité prolongée est parfois ténue.
(1) http://www.deloitte.com/view/fr_fr/fr/9285cfda6004d310VgnVCM2000003356f70aRCRD.htm#
(2) Ibidem.
(3) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/vivre-a-l-etranger/la-presence-francaise-a-l-etranger/