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Pas certain que ceux qui étaient employés par la banque seront content qu’on leur souhaite. C’est pourtant le dixième anniversaire de la faillite de Lehman Brothers. Un événement qui fera date dans l’histoire des années 2000. Chute du premier domino pour la crise financière la plus importante depuis les années 1930. « Le lundi 15 septembre 2008, à 01H45, Lehman Brothers dépose le bilan, prenant le monde par surprise après un week-end d’ultimes tractations au sommet. Faute d’avoir trouvé des repreneurs pour le géant bancaire aux abois, plombé par les crédits immobiliers à risque (subprimes), les autorités américaines ont en effet lâché l’institution plus que centenaire. La banque laisse une ardoise de 691 milliards de dollars et 25.000 employés sur le carreau. C’est la plus grosse faillite de l’histoire américaine. A Wall Street, le Dow Jones plonge de 500 points, sa plus forte chute depuis les attaques des tours jumelles en 2001. Cartons sous les bras, les traders sidérés quittent le jour même le siège de la banque, sous les objectifs des paparazzis. « On n’a rien vu venir ! », assurera un employé du groupe à Londres » résume le quotidien 20 Minutes.
Rétrospectivement, comme souvent, on se demande comment de telles erreurs ont pu être commises. Les commentateurs n’ont eu de cesse pendant dix ans de dire que c’était prévisible, voire inévitable étant donné les comportements inconscients des banques concernant les fameux subprimes. « De 2005 à 2007, au cœur de la bulle immobilière où l’on place et titrise à tour de bras des crédits immobiliers faits à des acheteurs insolvables, Lehman Brothers, qui a racheté plusieurs prêteurs immobiliers, affiche des profits records. Mais dès le milieu de 2007, la banque commence à cumuler les pertes, le coup de grâce étant porté neuf mois plus tard, le 16 mars 2008, par la quasi-faillite d’une autre banque d’investissements, Bear Stearns » continue le journal.
Rétrospectivement, comme souvent, on se demande comment de telles erreurs ont pu être commises. Les commentateurs n’ont eu de cesse pendant dix ans de dire que c’était prévisible, voire inévitable étant donné les comportements inconscients des banques concernant les fameux subprimes. « De 2005 à 2007, au cœur de la bulle immobilière où l’on place et titrise à tour de bras des crédits immobiliers faits à des acheteurs insolvables, Lehman Brothers, qui a racheté plusieurs prêteurs immobiliers, affiche des profits records. Mais dès le milieu de 2007, la banque commence à cumuler les pertes, le coup de grâce étant porté neuf mois plus tard, le 16 mars 2008, par la quasi-faillite d’une autre banque d’investissements, Bear Stearns » continue le journal.