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Ce n’est pas une information que le groupe européen a confirmé. Mais plusieurs signaux clairs laissent penser qu’une restructuration très importante va être engagée par Airbus. Les communications internes du groupe se sont succédées pour souligner la gravité de la situation et sans mesures chocs, la direction assure que le groupe pourrait être menacé de disparition.
« Le groupe réfléchit à une restructuration qui pourrait impliquer des licenciements « importants » mais aucune décision définitive n'a encore été prise, a-t-on appris auprès de sources proches du secteur. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la direction du groupe, tenu par le droit français d'informer au préalable les organisations syndicales représentatives. L'avionneur européen pourrait les informer de ses propositions vers la fin du mois. Jusqu'à présent, Airbus a déclaré qu'aucune décision importante ne serait prise avant l'été, mais la crise du transport aérien s'est encore accentuée ces dernières semaines et les appels à l'aide des compagnies et des fournisseurs se multiplient » écrit Le Figaro.
The Telegraph estime que les suppressions d’emplois pourraient être de l’ordre de 10 000. Pour le moment le groupe ne peut annoncer son plan car il doit d’abord prévenir les organisations syndicales. « Le mois dernier, Reuters a rapporté qu'Airbus pourrait mettre en œuvre un plan de restructuration comparable à son plan «Power8» de 2007, qui avait entraîné 10.000 suppressions d'emplois chez Airbus et ses sous-traitants. Pour l'heure, l'avionneur s'appuie donc sur les dispositifs de chômage partiel mis en place par les gouvernements français, allemand et britannique pour éviter des licenciements. Il a également demandé à ses employés de prendre dix jours de congés payés pendant le confinement » précise Le Figaro. Le quotidien précise que le concurrent Boeing est dans une situation similaire. Après des mois de crise commerciale à cause des accidents du 777, la crise du secteur de l’aviation devrait aussi déboucher sur la suppression de 10% de ses effectifs.
« Le groupe réfléchit à une restructuration qui pourrait impliquer des licenciements « importants » mais aucune décision définitive n'a encore été prise, a-t-on appris auprès de sources proches du secteur. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la direction du groupe, tenu par le droit français d'informer au préalable les organisations syndicales représentatives. L'avionneur européen pourrait les informer de ses propositions vers la fin du mois. Jusqu'à présent, Airbus a déclaré qu'aucune décision importante ne serait prise avant l'été, mais la crise du transport aérien s'est encore accentuée ces dernières semaines et les appels à l'aide des compagnies et des fournisseurs se multiplient » écrit Le Figaro.
The Telegraph estime que les suppressions d’emplois pourraient être de l’ordre de 10 000. Pour le moment le groupe ne peut annoncer son plan car il doit d’abord prévenir les organisations syndicales. « Le mois dernier, Reuters a rapporté qu'Airbus pourrait mettre en œuvre un plan de restructuration comparable à son plan «Power8» de 2007, qui avait entraîné 10.000 suppressions d'emplois chez Airbus et ses sous-traitants. Pour l'heure, l'avionneur s'appuie donc sur les dispositifs de chômage partiel mis en place par les gouvernements français, allemand et britannique pour éviter des licenciements. Il a également demandé à ses employés de prendre dix jours de congés payés pendant le confinement » précise Le Figaro. Le quotidien précise que le concurrent Boeing est dans une situation similaire. Après des mois de crise commerciale à cause des accidents du 777, la crise du secteur de l’aviation devrait aussi déboucher sur la suppression de 10% de ses effectifs.