Dans le cadre de la chaire INSP-ENSCI-Polytechnique-Sciences Po Paris sur l’innovation Publique, un observatoire dédié à l’impact des transformations sociétales sur l’action publique a été créé en 2019. Dans cet article, nous souhaitons, à partir de travaux menés au sein de l'Observatoire ASAP auprès de différents acteurs (Ministères et Universités, CNU, HCERES, CNRS, ANRT), repréciser les fondements du métier de Professeur des Universités (1).
Professeur à l'Université
Fière de sa culture, de sa science, de son humanisme, la France a toujours misé sur le progrès scientifique et le développement des connaissances, en s’imposant comme une référence en matière de recherche et d’éducation. Notre pays peut en effet s'enorgueillir d’avoir des universitaires, enseignants et chercheurs de premier plan, aujourd’hui reconnus à l’international et des pôles d’excellence attractifs (2).
Au sein du service public d'enseignement supérieur français actuel, les professeurs des universités constituent l'un des deux corps d'enseignants-chercheurs régis par le décret no 84-431 du 6 juin 19841, l'autre corps étant celui des maîtres de conférences (MCF). Le métier d’enseignant chercheur relève d’un statut et d’une forme de légitimité qui le distingue des autres métiers de la fonction publique, notamment en raison du degré d’adhésion à une identité collective et organisationnelle, qui lui permet d’appartenir à une communauté, à celle de ses pairs, et d’être ainsi identifié et reconnu comme un membre à part entière de cette communauté. Cette appartenance va donc ici au-delà du cadre législatif ou professionnel.
Les professeurs des universités ont traditionnellement l'exclusivité du titre universitaire de « professeur ». Ce sont des fonctionnaires de l’État, faisant partie des enseignants-chercheurs appartenant à la « catégorie A+ ». Ils sont nommés par décret du président de la République.
Le métier de professeur des universités (3) exige non seulement une érudition scientifique et technique (doctorat, HDR, publications) mais également des compétences didactiques (pédagogie, communication, adaptabilité), pour transmettre de manière pertinente des connaissances spécialisées (théories, modèles, outils, méthodologies).
Le professeur des universités assure des cours magistraux en français et en anglais (Universités, Collège de France, Ecole Normale Supérieure, Sciences Po, Grandes Ecoles...). Il participe à la définition des cursus (filières, diplômes, certificats), à la création d'unités d'enseignement et à la production des contenus pédagogiques (supports de cours, Moocs, capsules vidéos, manuels pédagogiques...).
Les professeurs des universités ont traditionnellement l'exclusivité du titre universitaire de « professeur ». Ce sont des fonctionnaires de l’État, faisant partie des enseignants-chercheurs appartenant à la « catégorie A+ ». Ils sont nommés par décret du président de la République.
Le métier de professeur des universités (3) exige non seulement une érudition scientifique et technique (doctorat, HDR, publications) mais également des compétences didactiques (pédagogie, communication, adaptabilité), pour transmettre de manière pertinente des connaissances spécialisées (théories, modèles, outils, méthodologies).
Le professeur des universités assure des cours magistraux en français et en anglais (Universités, Collège de France, Ecole Normale Supérieure, Sciences Po, Grandes Ecoles...). Il participe à la définition des cursus (filières, diplômes, certificats), à la création d'unités d'enseignement et à la production des contenus pédagogiques (supports de cours, Moocs, capsules vidéos, manuels pédagogiques...).
Les professeurs des universités ont la possibilité d'apporter plusieurs innovations pédagogiques distinctives en collaboration avec des entreprises pour préparer leurs étudiants aux défis du monde professionnel, en intégrant par exemple des études de cas basées sur des situations réelles dans les programmes d'enseignement, en proposant des cours en ligne (Moocs, capsules vidéos...) et des éléments de narration dans les contenus pédagogiques (simulations digitales et interactives), mais également en organisant des ateliers pratiques en lien avec des intervenants extérieurs (design thinking, atelier de coding, méthodes agiles - Scrum, kanban, etc...) ainsi que des programmes de mentorat innovants (recherche action, mentorat par les pairs, utilisation de plateformes numériques...).
Un professeur à l'Université assure également la responsabilité de diplômes nationaux et internationaux (co-portés avec des universités étrangères) et coordonne les équipes pédagogiques, composées d'enseignants-chercheurs et de praticiens (dirigeants, managers, experts, consultants). Parallèlement à ses activités d'enseignement, le Professeur des Universités est directeur de recherche dans un laboratoire (direction de projets et encadrement de thèses). Un laboratoire de recherche est une structure économique et sociale constituée, donnant un cadre de travail aux chercheurs (infrastructure, équipements, matériels, mode d'organisation). Il peut être affilié à une université ou à un organisme de recherche scientifique (en France, par exemple, le CNRS). Un professeur reconnu publie ses travaux dans des revues réputées (h-index) et édite des ouvrages de recherche individuels et collectifs.
Le Professeur participe également à des conférences et des colloques internationaux, et réalise des expertises pour le compte d'institutions. Un Professeur d'Université a aussi pour mission de diriger des travaux de recherche (thèse, mémoires d'habilitation et de Masters, programmes de recherche). Dans certains cas, une thèse peut être encadrée par plusieurs directeurs de thèse. On parlera alors de thèse en cotutelle et de co-direction de thèse. Les raisons d'un co-encadrement sont diverses : les co-directeurs peuvent être des chercheurs inscrit dans des programmes de collaborations à l'international, des chercheurs de disciplines différentes (thèse transdisciplinaire), des chercheurs académiques et d'entreprises privées (collaboration industrielle)ou enfin des chercheurs d'ancienneté différente — le plus jeune (MCF) se formant ainsi à l'encadrement. Un directeur de thèse peut encadrer plusieurs doctorants simultanément, dans la limite fixée par le conseil scientifique de l'établissement dans lequel il travaille.
La carrière d'un enseignant chercheur
Sa carrière dépend de son rayonnement national et international. Il s'agit ici d'apprécier la reconnaissance nationale et internationale de sa Recherche (publications, prix et distinctions scientifiques), et d'en mesurer l'impact auprès de la communauté scientifique (références et citations), des entreprises (brevets, logiciels, transfert de connaissance) et de la Société en général (impact social et sociétal). En France, un Professeur d'université est un enseignant-chercheur titulaire qui partage statutairement son activité entre l'enseignement supérieur et la recherche scientifique et qui exerce cette activité au sein d'un établissement d'enseignement supérieur. La qualification de "Professeur" est également utilisée dans l'enseignement supérieur privé (Grandes Ecoles), afin de désigner les enseignants titulaires d'un doctorat ou de l'habilitation à diriger des recherches.
Le titre de "Professeur des Universités" correspond au titre de Full Professor ou de Senior Scientist (Rank A) aux Etats-Unis et en Chine.
En France, le salaire d’un professeur des universités confirmé varie entre 5 000 et 6 500 brut mensuel qui peut être complété par des primes d'encadrement et de recherche, et des heures d'enseignement.
Les prix et distinctions
La notoriété et la renommé d'un professeur peuvent s'apprécier à travers leurs titres, contributions et l'obtention de différents prix décernés par des institutions reconnues sur le plan national et international.
Les préalables
L'Habilitation à diriger des recherches (en abrégé HDR) est un diplôme national de l'enseignement supérieur que l'on acquiert après l'obtention de son Doctorat. Depuis 1984, l'habilitation est la plus haute qualification universitaire. Ce diplôme sélectif sanctionne la reconnaissance du haut niveau scientifique du candidat et du caractère original de sa démarche. Il vise également à apprécier son aptitude à développer une stratégie de recherche et à encadrer des jeunes chercheurs.
L'habilitation à diriger des recherches (HDR) permet de postuler à un poste de "Professeur des Universités" (PU).
La thèse de Doctorat est un diplôme universitaire à Bac +8. Il se prépare au sein d’une Ecole Doctorale, après obtention d’un diplôme conférant le grade de Master. Cette formation permet d'obtenir l'attribution du Grade de Docteur.
Le Diplôme de Master, délivré au nom de l'Etat, est obtenu après l’acquisition de 120 crédits capitalisables, répartis sur 4 semestres. Cette formation à bac +5 comprend des enseignements théoriques, méthodologiques et appliqués.
Les critères d'évaluation
Est considéré comme chercheur ou enseignant-chercheur « publiant », celui qui, dans le cadre d'un contrat quadriennal, satisfait à un nombre minimal de « publications » (évaluation bibliométrique). Ce nombre est à pondérer en fonction de la situation de carrière (niveau d'ancienneté) et de l'engagement du chercheur dans des missions d’intérêt général auprès, par exemple, du Conseil National des Universités (CNU) ou du Haut Comité d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCERES). L'étude quantitative des publications (nombre d'articles publiés) est complétée par d'autres indicateurs, comme le rayonnement des revues (1) dans lesquelles le chercheur a publié (rang A, B ou C), ou le nombre total de citations de ses travaux dans d'autres recherches (h-index).
Sont également pris en compte l'implication du chercheur dans la gouvernance de son Université (Présidence, direction de composante, conseil de faculté, conseil scientifique...) ou de son Laboratoire (équipe de direction), sa participation active à des réseaux et programmes nationaux et internationaux (comité d'organisation), la prise de risque dans la recherche (interfaces disciplinaires), l'ouverture vers des demandes sociales et sociétales, le niveau de responsabilités dans l'organisation de revues (rédacteur en chef) ou la direction de collections (Maison d'édition), la participation à des jurys de thèse ou d'HDR en qualité de président ou de rapporteur, la valorisation des travaux dans le champ économique, social ou sociétal), l'opérationnalisation de la recherche (brevets, logiciels, outils) ou la réalisation d'expertises aux plans national (ex: ANRT) et international (ICSB, IRSST...)
(1) Les revues scientifiques de rang A sont des revues sélectives, ayant une très forte visibilité scientifique (notoriété) et des indices de qualité très élevés (réputation).
L'évolution de carrière
Les Professeurs des universités démarrent au grade de Professeur 2ème classe. Ils bénéficient d’un avancement de carrière (promotions à la première classe et à la classe exceptionnelle) qui leur permet de changer périodiquement d’échelons et de chevrons, sur la grille de rémunération.
L'accès au grade de Professeur des Universités - classe exceptionnelle constitue un moment fort dans la carrière. Ce grade sanctionne l'engagement et le rayonnement du candidat, du point de vue de la Recherche (publications, prix et distinctions scientifiques, direction de thèses) et des Institutions (CNU, HCERES, CHAIRE, Observatoire...), ainsi que son implication dans la direction de formations universitaires (séminaire doctoral, Master 2 et Licences). L'accès à la "classe exceptionnelle" des Professeurs des Universités est le titre universitaire le plus élevé dans le domaine de l'enseignement et de la recherche. Il correspond au titre de Professeur titulaire de chaire (décret du 22 Août 1854) au Collège de France.
Les types de recherche
On distingue deux catégories de recherche: la recherche fondamentale et la recherche appliquée, laquelle se divise en recherche opérationnelle et en recherche-action.
* La Recherche fondamentale
https://www.youtube.com/watch?v=7MTJvlngNQo
*La Recherche appliquée
https://www.youtube.com/watch?v=jkiKtWqpiFg
La démarche scientifique
Les scientifiques observent, questionnent le monde qui nous entoure, essayent de relier entre elles plusieurs observations différentes, afin de trouver des régularités, des lois et définir des nouveaux concepts. Toute démarche scientifique fait ainsi appel au raisonnement. Ce raisonnement s'appuie sur des faits expérimentaux, des lois, des propriétés d'objets. La démarche scientifique repose par conséquent sur la maîtrise des sources d'informations (sources primaires et secondaires).
Il s'agit donc d'une démarche systématique, visant à repérer, collecter et traiter des éléments divers (observations participantes, discours, récits, articles, ouvrages, actes de colloques) sur un sujet donné. Cette identification des informations est indispensable à toute synthèse des connaissances et revue de littérature. Elle est doit être la plus pertinente possible et tendre vers l'exhaustivité. Elle nécessite une parfaite connaissance des sources d'informations, la maîtrise des outils et stratégies de collecte et une évaluation systématique des sources mobilisées (fiabilité et pertinence)
*La logique scientifique
https://www.youtube.com/watch?v=X0dasL3dRYw
* Les sources d'informations
https://www.youtube.com/watch?v=q4OI8OEv3cM
Le Protocole de recherche
On appelle protocole de recherche, l'architecture (démarche - processus) du travail à engager, en vue de résoudre une problématique de recherche. Il réunit, dans le cadre d'un calendrier défini, l'ensemble des procédures à suivre (niveaux d'analyse, méthode, hypothèses de recherche, dispositif de recueil et d'analyse des données), pour obtenir des résultats de recherche validés.
Le protocole de recherche est donc une étape indispensable du processus de recherche visant à garantir la validité des résultats. Il revient à respecter un engagement, via un cahier de charges (un guide) qui permet de préciser les règles de conduite du chercheur durant le processus.
La méthodologie de recherche est une des étapes cruciales dans la rédaction d'un protocole de recherche. Elle doit être expliquée et écrite de telle sorte que la compréhension du processus permette sa reproductibilité par d’autres chercheurs. La méthode d’étude comprend plusieurs phases (choix d'un thème, revue de littérature, problématique et justification, question de recherche, méthodologie...).
Nous présentons ci-après les différentes étapes d'un travail de recherche.
1) Le cadre général de la recherche
https://www.youtube.com/watch?v=p-krOi2FU5w
2) Le choix du thème
https://www.youtube.com/watch?v=XyS8b_sFrKg
3) L'Etat de l'art
https://www.youtube.com/watch?v=q9nblly8oKc
4) La problématique de recherche
https://www.youtube.com/watch?v=itZZBtWwP68
5) La production de la recherche
https://www.youtube.com/watch?v=BEc2_7qATzo
6) La conclusion et la diffusion de la recherche
https://www.youtube.com/watch?v=Kr6H_szzJzQ
En conclusion
Le métier de professeur des Universités est un métier exigeant, qui demande une indépendance d'esprit (esprit autonome) et un attrait pour l'analyse et la réflexion. Il permet une ouverture sur différents champs de connaissances et contribue à améliorer ses capacités démonstratives et oratoires. Il ouvre également la voie à des fonctions de direction à l'Université (gestion d'unités de recherche et de formation) et dans d'autres institutions (observatoire, chaire, associations, fondations, instances d'évaluation...). Pour mener à bien ses missions, le professeur d'Université doit avoir d'importantes qualités pédagogiques (rhétorique, clarté d'expression, sens de la communication, empathie) et un esprit critique (sagacité, perspicacité, rigueur, humilité) qui s'avère essentiel pour les activités de Recherche (articles, ouvrages, communications). Il doit également faire preuve d'initiative et de capacités managériales dans la direction d'unités de recherche (laboratoires) et de formations (diplômes), la supervision de thèses et d'HDR ou dans la gestion de projets de recherche transdisciplinaires.
Au cours de sa carrière, un professeur d'université va donc assumer plusieurs types de responsabilités. Les professeurs les plus expérimentés occupent généralement des postes de direction au sein d'unités de recherche (laboratoires, observatoires, chaires) et d'enseignement (écoles doctorales, programmes de Master, commissions pédagogiques). Ils exercent souvent des responsabilités dans l'univers de l'édition en tant qu'éditeurs, directeurs de collection ou conseillers éditoriaux, ainsi que dans différentes instances nationales et internationales telles que le CNU, l'HCERES, les associations académiques (AOM, EGOS, EURAM...), les Fondations (FNEGE par exemple) ou dans des organismes de recherche reconnus (ANR, ANRT, IH2EF...). En tant que hauts fonctionnaires, certains Professeurs peuvent aussi décider de s'orienter vers une carrière plus institutionnelle, en devenant Recteur d'Académie ou encore inspecteur général de l'Education Nationale. A la fin de leur carrière, les Professeurs d'Universités peuvent demander auprès de leur établissement, le statut de Professeur émérite, leur permettant de conserver un lien professionnel avec leur Université (expertises, encadrement et suivi de thèses).
Au cours de sa carrière, un professeur d'université va donc assumer plusieurs types de responsabilités. Les professeurs les plus expérimentés occupent généralement des postes de direction au sein d'unités de recherche (laboratoires, observatoires, chaires) et d'enseignement (écoles doctorales, programmes de Master, commissions pédagogiques). Ils exercent souvent des responsabilités dans l'univers de l'édition en tant qu'éditeurs, directeurs de collection ou conseillers éditoriaux, ainsi que dans différentes instances nationales et internationales telles que le CNU, l'HCERES, les associations académiques (AOM, EGOS, EURAM...), les Fondations (FNEGE par exemple) ou dans des organismes de recherche reconnus (ANR, ANRT, IH2EF...). En tant que hauts fonctionnaires, certains Professeurs peuvent aussi décider de s'orienter vers une carrière plus institutionnelle, en devenant Recteur d'Académie ou encore inspecteur général de l'Education Nationale. A la fin de leur carrière, les Professeurs d'Universités peuvent demander auprès de leur établissement, le statut de Professeur émérite, leur permettant de conserver un lien professionnel avec leur Université (expertises, encadrement et suivi de thèses).
Références
Sources:
a) Rapports CNU depuis 2015
b) Expertises HCERES et ANRT
c) Etudes et Missions ASAP
d) Activités du laboratoire LIPHA
e) Chaîne Big Bang Science
a) Rapports CNU depuis 2015
b) Expertises HCERES et ANRT
c) Etudes et Missions ASAP
d) Activités du laboratoire LIPHA
e) Chaîne Big Bang Science
Note
(1) Dans le cadre des changements en cours, il importe de rappeler ce qui fait les fondements du Métier de Professeur des Universités et son importance dans le domaine de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur.
(2) Cet article a été réalisé à partir d'entretiens, d'échanges et de discussions menés auprès de présidences d'Universités, responsables d'UFR (Unités de Formation et de Recherche), directeurs d'établissements, ainsi qu'auprès de membres du Conseil National des Universités et du HCERES. Des entretiens ont également été réalisés à l'étranger. Il s'appuie également sur un ouvrage écrit en collaboration sur la "gouvernance des universités" et un numéro spécial du Libellio d'Aegis - Polytechnique relatif à l'attractivité du métier d'enseignants-chercheurs.
(3) L'auteur, Olivier Meier, est professeur des Universités - classe exceptionnelle, et a une longue expérience de ce métier qu'il a exercé en tant qu'enseignant-chercheur à l'Université Paris Est, U. Paris Dauphine (chaire et programme EDBA), U. Paris Saclay (chaire CentraleSupelec) à Sciences Po Paris et au CNAM (comités de sélection, jury de thèses et d'HDR). Au cours de sa carrière, il a siégé dans plusieurs instances nationales (CNU, HCERES), conseils de gestion d'UFR (Institut d'Etudes Politiques), Conseils de laboratoire (LIPHA, LARA, DRM...), Commission des Statuts... Il a été membre du Jury National du Concours de recrutement aux fonctions de Professeurs des Universités [voie 46.1, décret statutaire du 6 juin 1984]. Enfin, il a été chargé de mission auprès de la Présidence de l'Université Paris Est (analyse des emplois et de la politique indemnitaire) et membre du jury national du Prix de la Recherche en Management – SYNTEC / FNEGE. Il a, par ailleurs, travaillé pour la Caisse des dépôts et Consignations, l'IH2EF (Institut des hautes études de l'éducation et de la formation) et la FNEGE (Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises). Il coordonne actuellement un ouvrage sur "l'Enseignement supérieur en transition", en collaboration avec jph. Denis et A. Deville, respectivement Président du jury de l'agrégation en sciences de gestion et Présidente du CNU - section 06.
(2) Cet article a été réalisé à partir d'entretiens, d'échanges et de discussions menés auprès de présidences d'Universités, responsables d'UFR (Unités de Formation et de Recherche), directeurs d'établissements, ainsi qu'auprès de membres du Conseil National des Universités et du HCERES. Des entretiens ont également été réalisés à l'étranger. Il s'appuie également sur un ouvrage écrit en collaboration sur la "gouvernance des universités" et un numéro spécial du Libellio d'Aegis - Polytechnique relatif à l'attractivité du métier d'enseignants-chercheurs.
(3) L'auteur, Olivier Meier, est professeur des Universités - classe exceptionnelle, et a une longue expérience de ce métier qu'il a exercé en tant qu'enseignant-chercheur à l'Université Paris Est, U. Paris Dauphine (chaire et programme EDBA), U. Paris Saclay (chaire CentraleSupelec) à Sciences Po Paris et au CNAM (comités de sélection, jury de thèses et d'HDR). Au cours de sa carrière, il a siégé dans plusieurs instances nationales (CNU, HCERES), conseils de gestion d'UFR (Institut d'Etudes Politiques), Conseils de laboratoire (LIPHA, LARA, DRM...), Commission des Statuts... Il a été membre du Jury National du Concours de recrutement aux fonctions de Professeurs des Universités [voie 46.1, décret statutaire du 6 juin 1984]. Enfin, il a été chargé de mission auprès de la Présidence de l'Université Paris Est (analyse des emplois et de la politique indemnitaire) et membre du jury national du Prix de la Recherche en Management – SYNTEC / FNEGE. Il a, par ailleurs, travaillé pour la Caisse des dépôts et Consignations, l'IH2EF (Institut des hautes études de l'éducation et de la formation) et la FNEGE (Fondation nationale pour l’enseignement de la gestion des entreprises). Il coordonne actuellement un ouvrage sur "l'Enseignement supérieur en transition", en collaboration avec jph. Denis et A. Deville, respectivement Président du jury de l'agrégation en sciences de gestion et Présidente du CNU - section 06.
Pour aller plus loin
Coordination du numéro spécial du Libellio, vol.18, n°4 - AEGIS - Ecole Polytechnique: "Les carrières des enseignants-chercheurs en sciences de gestion :spécificités, attractivité et perspectives", par Olivier MEIER et Aude DEVILLE.
Coordination actuellement d'un ouvrage sur "l'Enseignement supérieur en transition" aux éditions EMS, en collaboration avec jph. Denis et A. Deville, avec la contribution exceptionnelle d'A. Supiot, professeur au Collège de France.
Coordination actuellement d'un ouvrage sur "l'Enseignement supérieur en transition" aux éditions EMS, en collaboration avec jph. Denis et A. Deville, avec la contribution exceptionnelle d'A. Supiot, professeur au Collège de France.