« En juillet, pour le troisième mois consécutif, le livret A a fait l’objet d’une collecte nette négative. Les retraits sur le célèbre produit d’épargne réglementé ont excédé en effet de plus de 1 milliard d’euros la collecte » dévoile le quotidien Les Echos. L’information est importante pour avoir un aperçu des grandes tendances de l’épargne. Alors que le Livret A est l’épargne la plus populaire de France, sa perte de vitesse est significative.
En mai, les épargnants avaient retiré 90 millions contre 130 millions en juin. La tendance semble donc s’accélérer. « Depuis le début de l’année, la collecte reste encore positive mais se réduit comme peau de chagrin avec 1,2 milliard d’euros. En ajoutant le Livret de Développement Durable, en meilleure forme, celle-ci atteint 2,7 milliards d’euros » constate le quotidien économique.
En mai, les épargnants avaient retiré 90 millions contre 130 millions en juin. La tendance semble donc s’accélérer. « Depuis le début de l’année, la collecte reste encore positive mais se réduit comme peau de chagrin avec 1,2 milliard d’euros. En ajoutant le Livret de Développement Durable, en meilleure forme, celle-ci atteint 2,7 milliards d’euros » constate le quotidien économique.
Baisse du taux en partie responsable
Du côté des explications de ce phénomène Les Echos montre du doigt la baisse du taux du Livret A de 1,25% à 1% au 1er août : « Au total, l’encours du Livret A atteint cependant 267 milliards d’euros à fin juillet et même 369,9 avec celui du LDD. On constate également un jeu de vases communicants entre le Livret A et l’assurance vie dont la collecte nette a atteint 10,3 milliards d’euros au premier semestre, soit presque autant que pour l’ensemble de l’exercice 2013. »
L’explication ne semble cependant pas suffire puisque « le coup d’arrêt est plus marqué que par le passé. » Si l’on compare avec l’année 2013 où la rémunération avait été abaissée de 1,25% à 1,75%, les effets ont été largement supérieurs notamment en raison d’une baisse importante de la collecte. « La collecte de début d’année est déjà ralentie par rapport à celle des années précédentes. En effet, de janvier à juillet, elle a atteint 1,2 milliard d’euros. Tandis qu’à cette même période, en 2013, elle affichait déjà 15,53 milliards d’euros » rappelle le journal.
L’explication ne semble cependant pas suffire puisque « le coup d’arrêt est plus marqué que par le passé. » Si l’on compare avec l’année 2013 où la rémunération avait été abaissée de 1,25% à 1,75%, les effets ont été largement supérieurs notamment en raison d’une baisse importante de la collecte. « La collecte de début d’année est déjà ralentie par rapport à celle des années précédentes. En effet, de janvier à juillet, elle a atteint 1,2 milliard d’euros. Tandis qu’à cette même période, en 2013, elle affichait déjà 15,53 milliards d’euros » rappelle le journal.