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Le titre est trompeur mais c’est à cause des délais industriels. La ministre des Armées, Florence Parly, a bien lancé un programme pour un nouveau porte-avions Français, mais ce dernier ne sera pas disponible avant une vingtaine d’années. « Le Charles de Gaulle aura besoin d'un successeur. Je suis très fière de lancer officiellement le programme de renouvellement » a-t-elle annoncé. Le projet est pharaonique puisque la seule phase d’étude de ce que serait le meilleur porte-avions est dotée d’un budget de 40 millions d’euros. « Avec la Direction générale de l'armement, la phase d'études mettra autour de la table les industriels : Naval Group, Dassault, Technicatome, Thales, MBDA et les Chantiers de l'Atlantique, à charge pour leurs ingénieurs de présenter dans 18 mois au gouvernement les options d'architecture du prochain porte-avions » racontent Les Echos .
D’un point de vue stratégique, c’est en tout cas l’annonce que la France veut rester dans le petit club très restreint des puissances militaires qui possèdent ce type de navires. « Moins d'une dizaine de pays détiennent ce type de navire, qui permet de s'affranchir des frontières. La France n'en a plus qu'un seul, mais dans l'Europe sans les Britanniques, elle sera le seul pays à disposer encore de cet outil de puissance. Après quelque 15 mois de travaux, le Charles de Gaulle, entièrement remis à neuf, a encore une vingtaine d'années de carrière devant lui. De retour en mer, il devrait reprendre du service dès 2019 avec une première mission dans l'Océan indien » relève le quotidien.
La ministre n’en a pas non plus dit plus sur l’objectif. Depuis des années des observateurs et connaisseurs du milieu de la défense critiquent en effet le principe de ne disposer que d’un porte-avions alors que celui-ci effectue des rotations entre mer et périodes d’entretien. Florence Parly répète que ce sera à l’étude d’évaluer les besoins de la France.
D’un point de vue stratégique, c’est en tout cas l’annonce que la France veut rester dans le petit club très restreint des puissances militaires qui possèdent ce type de navires. « Moins d'une dizaine de pays détiennent ce type de navire, qui permet de s'affranchir des frontières. La France n'en a plus qu'un seul, mais dans l'Europe sans les Britanniques, elle sera le seul pays à disposer encore de cet outil de puissance. Après quelque 15 mois de travaux, le Charles de Gaulle, entièrement remis à neuf, a encore une vingtaine d'années de carrière devant lui. De retour en mer, il devrait reprendre du service dès 2019 avec une première mission dans l'Océan indien » relève le quotidien.
La ministre n’en a pas non plus dit plus sur l’objectif. Depuis des années des observateurs et connaisseurs du milieu de la défense critiquent en effet le principe de ne disposer que d’un porte-avions alors que celui-ci effectue des rotations entre mer et périodes d’entretien. Florence Parly répète que ce sera à l’étude d’évaluer les besoins de la France.