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C’est prévu depuis un moment mais ce n’était pas le moment d’en parler. L’Elysée a finalement confirmé que des opérations de privatisation allaient être enclenchées. Aéroports de Paris (ADP), La Française des Jeux (FDJ) et Engie sont concernées à des degrés divers. Bruno Le Maire s’est empressé de faire l’accompagnement de cette annonce qui risque d’être mal reçue par une partie de l’opinion publique et l’opposition. « Les parts de l'État dans ces entreprises cotées représentent environ 15 milliards d'euros qui sont aujourd'hui immobilisés et qui ne permettent pas d'investir pour notre avenir » a-t-il déclaré dans les colonnes des Echos. « Son projet de loi Pacte, mis à l'ordre du jour du Conseil des ministres du 18 juin, comprendra plusieurs mesures dédiées à ces privatisations. Leur produit abondera le fonds destiné à financer l'innovation de rupture et qui doit atteindre 10 milliards d'euros. Le ministre espère ainsi « encourager l'innovation et la montée en gamme » dans le but « d'être à nouveau en tête dans la compétition mondiale et de continuer à créer des emplois en France » » contextualise Le Figaro.
En présentant l’opération comme un repositionnement stratégique de la France dans des secteurs plus porteurs, le ministre espère susciter l’adhésion. Une logique qui s’articule également autour du désendettement de l’Etat. « Ces cessions de participations auront aussi d'autres objectifs: «accélérer le désendettement de l'État» et «clarifier le rôle que doit endosser à nos yeux un État stratège» qui «n'a pas vocation à diriger des entreprises concurrentielles à la place d'actionnaires qui ont les compétences et les savoir-faire pour le faire mieux que lui», confie Bruno Le Maire. « C'est indispensable de redéfinir la place de l'État dans notre économie. Est-ce qu'on veut un État qui se contente de toucher des dividendes ou un État stratège ?» » rapporte Le Figaro, s’appuyant cette fois sur des déclarations du ministre à RTL.
En présentant l’opération comme un repositionnement stratégique de la France dans des secteurs plus porteurs, le ministre espère susciter l’adhésion. Une logique qui s’articule également autour du désendettement de l’Etat. « Ces cessions de participations auront aussi d'autres objectifs: «accélérer le désendettement de l'État» et «clarifier le rôle que doit endosser à nos yeux un État stratège» qui «n'a pas vocation à diriger des entreprises concurrentielles à la place d'actionnaires qui ont les compétences et les savoir-faire pour le faire mieux que lui», confie Bruno Le Maire. « C'est indispensable de redéfinir la place de l'État dans notre économie. Est-ce qu'on veut un État qui se contente de toucher des dividendes ou un État stratège ?» » rapporte Le Figaro, s’appuyant cette fois sur des déclarations du ministre à RTL.