Un mandat d'arrêt de l'Ofmin
Pavel Durov, milliardaire russe ayant obtenu la nationalité française en 2021 et fondateur de Telegram, a été arrêté le 24 août 2024 à l'aéroport du Bourget alors qu'il revenait de Bakou, en Azerbaïdjan. Comme le rapporte FranceInfo, il a été interpellé par la police française sur la base d'un mandat d'arrêt émis par l'Office français de lutte contre les violences faites aux mineurs (Ofmin).
Ce mandat fait suite au manque de modération sur le réseau social, ainsi qu'à la structure de Telegram, qui, bien qu'elle défende la liberté d'expression, offre également des espaces de discussion pour des réseaux criminels, tels que le terrorisme, le trafic de drogue, la pédophilie et d'autres crimes organisés.
Une liberté totale sur Telegram
Telegram, utilisée par près d'un milliard d'utilisateurs dans le monde et capable d'héberger des groupes de discussion de plusieurs centaines de milliers de membres, est dans le viseur des régulateurs en raison de l'absence de modération sur la messagerie. Comme le rapporte le Huffington Post, selon une source proche du dossier, Pavel Durov est accusé de « ne pas agir contre les utilisations délictuelles de sa messagerie par ses abonnés, notamment en raison d'une absence de modération et de collaboration avec les enquêteurs ».
Comme le précise FranceInfo, Pavel Durov, fervent défenseur de la liberté d'expression, et plus généralement de toute forme de liberté, a souvent refusé de coopérer avec les autorités, affirmant que cela n'était pas son rôle et arguant que « Telegram se conforme aux lois de l'UE, y compris le Règlement sur les services numériques ». Mais ayant la capacité d'héberger des groupes de plus de 200 000 membres, la messagerie Telegram est devenu un espace de choix pour les criminels cherchant à échapper à la surveillance des autorités.
Les utilisateurs de Telegram pourraient voir la plateforme évoluer alors que la pression s'intensifie pour qu'elle se conforme aux régulations en vigueur, notamment le Digital Services Act européen, qui impose des obligations strictes aux grandes plateformes numériques telles que Meta, X (ex-Twitter), Instagram, TikTok, etc.
Comme le précise FranceInfo, Pavel Durov, fervent défenseur de la liberté d'expression, et plus généralement de toute forme de liberté, a souvent refusé de coopérer avec les autorités, affirmant que cela n'était pas son rôle et arguant que « Telegram se conforme aux lois de l'UE, y compris le Règlement sur les services numériques ». Mais ayant la capacité d'héberger des groupes de plus de 200 000 membres, la messagerie Telegram est devenu un espace de choix pour les criminels cherchant à échapper à la surveillance des autorités.
Les utilisateurs de Telegram pourraient voir la plateforme évoluer alors que la pression s'intensifie pour qu'elle se conforme aux régulations en vigueur, notamment le Digital Services Act européen, qui impose des obligations strictes aux grandes plateformes numériques telles que Meta, X (ex-Twitter), Instagram, TikTok, etc.