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Jes Staley, le directeur général de la banque britannique Barclays « fait l'objet d'une enquête pour avoir tenté d'identifier un lanceur d'alerte au sein du groupe, avec comme première sanction l'annonce d'une sévère baisse de salaire », explique un article en ligne du journal Le Point, qui ajoute : « Barclays a dévoilé lundi dans un communiqué que la banque et son patron étaient sous le coup d'une enquête ouverte par le gendarme financier du Royaume-Uni (Financial Conduct Authority) et par le régulateur bancaire (Prudential Regulation Authority). L'agence Bloomberg indique quant à elle que l'affaire est également examinée de près par le régulateur des services financiers de New York (DFS). »
Le code de conduite de la banque garantit l’anonymat
Jes Staley est accusé « d'avoir tenté de retrouver l'identité de l'auteur d'une lettre envoyée en juin 2016 faisant part d'inquiétudes « de nature personnelle » concernant un cadre de Barclays qui venait d'être recruté. »
Or, comme l’explique l’article du Point, « le code de conduite de la banque incite ses employés à signaler toute pratique qui leur semblerait inappropriée, en leur garantissant l'anonymat. »
Le conseil d'administration « a découvert l'affaire début 2017 et a rapidement diligenté une enquête externe avec un cabinet d'avocats, tout en saisissant le FCA et le PRA. »
De son côté, pour sa défense, « la banque explique que Jes Staley ignorait que la loi britannique ne l'autorisait pas à retrouver l'identité d'un lanceur d'alerte. Elle ajoute que le lanceur d'alerte n'a pas été identifié, précisant que la banque et son responsable coopèrent pleinement avec les autorités. »
Selon Barclays, « Jes Staley souhaitait protéger un collègue qui a connu des difficultés personnelles dans le passé et dont il pensait qu'il subissait des attaques malhonnêtes ».
Jes Staley explique dans un communiqué : « J'ai présenté mes excuses au conseil d'administration de Barclays et accepté ses conclusions selon lesquelles mes actions personnelles dans cette affaire constituaient des erreurs de ma part. J'accepterai aussi la sanction qui semblera appropriée ».
Or, comme l’explique l’article du Point, « le code de conduite de la banque incite ses employés à signaler toute pratique qui leur semblerait inappropriée, en leur garantissant l'anonymat. »
Le conseil d'administration « a découvert l'affaire début 2017 et a rapidement diligenté une enquête externe avec un cabinet d'avocats, tout en saisissant le FCA et le PRA. »
De son côté, pour sa défense, « la banque explique que Jes Staley ignorait que la loi britannique ne l'autorisait pas à retrouver l'identité d'un lanceur d'alerte. Elle ajoute que le lanceur d'alerte n'a pas été identifié, précisant que la banque et son responsable coopèrent pleinement avec les autorités. »
Selon Barclays, « Jes Staley souhaitait protéger un collègue qui a connu des difficultés personnelles dans le passé et dont il pensait qu'il subissait des attaques malhonnêtes ».
Jes Staley explique dans un communiqué : « J'ai présenté mes excuses au conseil d'administration de Barclays et accepté ses conclusions selon lesquelles mes actions personnelles dans cette affaire constituaient des erreurs de ma part. J'accepterai aussi la sanction qui semblera appropriée ».