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Ce que Bruxelles n’a pas réussi à faire, Londres va le mettre en pratique. Comme un pied de nez à l’Union européenne pour le dernier budget du pays avant le Brexit, une taxe des géants du web fait son apparition. Dans le cadre du budget 2019-2020 présenté à la Chambre britannique, le gouvernement propose une taxe de 2% sur le chiffre d’affaires local des grands groupes mondiaux du numérique. « Deux conditions sont posées: avoir réalisé un bénéfice et réaliser un chiffre d'affaires global d'au moins 500 millions de livres annuel (561 millions d'euros). La taxe est clairement conçue pour toucher les géants comme Google, Facebook, Amazon, Aibnb et autres et non les start-up britanniques, a voulu rassurer Philip Hammond, le chancelier de l'Échiquier. Ce nouvel impôt pourrait être introduit à partir d'avril 2020 et devrait, selon les calculs du ministère, rapporter plus de 400 millions de livres par an (450 millions d'euros) en année pleine » précise Le Figaro .
La mesure devrait faire des émules tant elle apparait comme une solution acceptable dans un contexte houleux sur la concurrence déloyale que ces géants de l’internet impose aux acteurs locaux. D’autant que le gouvernement explique que la taxe sera maintenue uniquement si l’OCDE et le G20 ne parviennent pas à trouver une solution globale satisfaisante. « Un nouvel accord mondial est la meilleure solution à long terme. Mais les progrès sont douloureusement lents. Nous ne pouvons pas nous contenter de parler pour toujours. Nous allons donc maintenant introduire une taxe sur les services numériques au Royaume-Uni » a déclaré le ministre des Finances du pays.
L’annonce devrait fortement déplaire aux grands réseaux sociaux et acteurs du numérique. Pour l’heure ce sont surtout des acteurs européens qui se sont plaints de cette annonce, souligne Le Figaro : « Julian David, représentant des entreprises de la Tech britannique trouve que le seuil de 500 millions de livres de chiffre d'affaires était bas et risquait de toucher des entreprises plus petites que celles visées par le projet de taxe. D'ailleurs, dans une lettre publiée mardi, les patrons de 16 entreprises numériques européennes comme Spotify, Booking.com ou Zalando ont exprimé leur «grave préoccupation» face à ce projet de taxe européenne. Ils estiment que cela «causerait un préjudice matériel à la croissance économique et à l'innovation, à l'investissement et à l'emploi dans toute l'Europe» ».
La mesure devrait faire des émules tant elle apparait comme une solution acceptable dans un contexte houleux sur la concurrence déloyale que ces géants de l’internet impose aux acteurs locaux. D’autant que le gouvernement explique que la taxe sera maintenue uniquement si l’OCDE et le G20 ne parviennent pas à trouver une solution globale satisfaisante. « Un nouvel accord mondial est la meilleure solution à long terme. Mais les progrès sont douloureusement lents. Nous ne pouvons pas nous contenter de parler pour toujours. Nous allons donc maintenant introduire une taxe sur les services numériques au Royaume-Uni » a déclaré le ministre des Finances du pays.
L’annonce devrait fortement déplaire aux grands réseaux sociaux et acteurs du numérique. Pour l’heure ce sont surtout des acteurs européens qui se sont plaints de cette annonce, souligne Le Figaro : « Julian David, représentant des entreprises de la Tech britannique trouve que le seuil de 500 millions de livres de chiffre d'affaires était bas et risquait de toucher des entreprises plus petites que celles visées par le projet de taxe. D'ailleurs, dans une lettre publiée mardi, les patrons de 16 entreprises numériques européennes comme Spotify, Booking.com ou Zalando ont exprimé leur «grave préoccupation» face à ce projet de taxe européenne. Ils estiment que cela «causerait un préjudice matériel à la croissance économique et à l'innovation, à l'investissement et à l'emploi dans toute l'Europe» ».