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Il ne rapporte rien mais il reste le placement préféré des Français. Et en période de baisse de l’activité, tout ce qui n’a pas été dépensé en loisirs est parti en épargne. Résultat : en novembre les placements sur livrets ont explosé. « Grâce au reconfinement, les Français ont à nouveau garni leur bas de laine : les caisses du livret A ont fait le plein en novembre. Les épargnants y ont placé près de 2,4 milliards d'euros, selon des chiffres de la Caisse des dépôts (CDC) publiés mardi. C'est nettement mieux que l'année dernière à pareille époque (+ 610 millions d'euros en novembre 2019). Le livret A n'est pas le seul à avoir fait le plein. Les Français ont aussi davantage placé d'argent sur le livret de développement durable et solidaire (LDDS), avec une collecte nette de 910 millions d'euros en novembre », nous apprend Le Figaro .
Une situation qui confirme que le Livret A est l’équivalent bancaire du dessous de matelas. Car alors qu’habituellement en novembre les Français dépensent beaucoup à l’approche de Noël, le confinement a provoqué un comportement généralisé de prudence. Ce qui n’est pas une surprise dans la mesure où le même comportement avait été observé lors du premier confinement, et notamment parce qu’à part le e-commerce, les possibilités de dépenser étaient largement amoindries.
« Autre facteur, la fin de la taxe d'habitation pour 80 % des Français. Les ménages n'ont pas eu à piocher dans leurs bas de laine pour s'acquitter de cet impôt. Au total, la crise sanitaire et les inquiétudes sur l'emploi ont fait bondir la collecte sur le livret A cette année, malgré des taux historiquement faibles, à 0,5 % », commente Le Figaro. Et d’ajouter que Livret A et LDDS ont progressé de 35 milliards d’euros en 2020 pour atteindre un total de 446 milliards d’euros placés.
Une situation qui confirme que le Livret A est l’équivalent bancaire du dessous de matelas. Car alors qu’habituellement en novembre les Français dépensent beaucoup à l’approche de Noël, le confinement a provoqué un comportement généralisé de prudence. Ce qui n’est pas une surprise dans la mesure où le même comportement avait été observé lors du premier confinement, et notamment parce qu’à part le e-commerce, les possibilités de dépenser étaient largement amoindries.
« Autre facteur, la fin de la taxe d'habitation pour 80 % des Français. Les ménages n'ont pas eu à piocher dans leurs bas de laine pour s'acquitter de cet impôt. Au total, la crise sanitaire et les inquiétudes sur l'emploi ont fait bondir la collecte sur le livret A cette année, malgré des taux historiquement faibles, à 0,5 % », commente Le Figaro. Et d’ajouter que Livret A et LDDS ont progressé de 35 milliards d’euros en 2020 pour atteindre un total de 446 milliards d’euros placés.