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Le bictoin est par principe en dehors des réalités économiques. Et on l’a vu une fois de plus cette année, il profite même des limites ou des déboires des acteurs financiers traditionnels. « Dimanche 27 décembre, le cours du bitcoin, la plus célèbre des cryptomonnaies, a franchi la barre des 28 000 dollars (22 840 euros) pendant quelques instants, un plus haut historique, au terme d’une folle année d’euphorie. Début 2020, il évoluait autour de 7 000 euros. Même si une correction est possible ces prochains jours, il pourrait approcher les 30 000 dollars d’ici un ou deux mois, pronostiquent nombre d’analystes. Cette envolée est en partie liée à la crise : de plus en plus d’investisseurs, particuliers comme professionnels, petits ou gros, misent sur le bitcoin (comme les autres cryptodevises nées dans son sillage), afin de diversifier leur portefeuille. Mais aussi dans l’espoir d’engranger du rendement, dans un univers financier où la plupart des placements traditionnels, comme les obligations d’Etat, rapportent de moins en moins » rapporte Le Monde.
Le bitcoin c’est une expérimentation de ce que serait une monnaie financiarisée sans règles : un eldorado. Car si la devise virtuelle intéresse les acteurs économiques informels voire criminels, elle est aussi identifiée comme une valeur refuge et c’est ce qui explique son carton de 2020. « Depuis quatre ou cinq ans, le monde de la finance s’y intéresse également, tandis que les régulateurs des différents pays resserrent peu à peu les contrôles autour de son utilisation. S’il a encore un parfum libertaire, le bitcoin s’institutionnalise. Certains investisseurs le considèrent comme une valeur refuge face à la crise : il serait une protection contre la faiblesse du dollar ou un possible retour de l’inflation. Alors que les banques centrales déversent des montagnes de liquidités sur les marchés pour aider les Etats à se financer, beaucoup y voient également un placement rentable » appuie le quotidien, comparant le succès du Bitcoin à celui de l’or cette année. Tout un symbole pour 2020, le plus virtuel et le plus concret y ont trouvé leur compte.
Le bitcoin c’est une expérimentation de ce que serait une monnaie financiarisée sans règles : un eldorado. Car si la devise virtuelle intéresse les acteurs économiques informels voire criminels, elle est aussi identifiée comme une valeur refuge et c’est ce qui explique son carton de 2020. « Depuis quatre ou cinq ans, le monde de la finance s’y intéresse également, tandis que les régulateurs des différents pays resserrent peu à peu les contrôles autour de son utilisation. S’il a encore un parfum libertaire, le bitcoin s’institutionnalise. Certains investisseurs le considèrent comme une valeur refuge face à la crise : il serait une protection contre la faiblesse du dollar ou un possible retour de l’inflation. Alors que les banques centrales déversent des montagnes de liquidités sur les marchés pour aider les Etats à se financer, beaucoup y voient également un placement rentable » appuie le quotidien, comparant le succès du Bitcoin à celui de l’or cette année. Tout un symbole pour 2020, le plus virtuel et le plus concret y ont trouvé leur compte.