Le Cac 40 aux portes des 5 000 points, porté par la conjoncture internationale



Mardi 13 Octobre 2020


La vigueur de l’économie chinoise a donné un coup de fouet aux marchés financiers. A Paris la barre des 4 900 points a été franchie, et c’est l’optimise chinois qui l’a emporté sur les incertitudes américaines.



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Tiraillés entre les annonces chinoises et l’expectative aux États-Unis, les marchés financiers poursuivent leur montée en puissance. Avec 4 979 points à la clôture, le CAC 40 continue à se vitaminer, malgré un volume d’affaires encore bas avec 2,53 milliards d’euros. « Le cœur des opérateurs balance entre, d’une part, l’espoir de reprise rapide de l’activité en Chine, d’autre part, le risque de blocage du Congrès américain sur un plan de soutien global. Un temps proposé, puis écarté, le scénario de mesures ciblées en faveur des ménages, des compagnies aériennes et des petites entreprises est devenu sur le devant de la scène. Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison-Blanche, a laissé entendre que l’administration pourrait revoir ses propositions à la hausse, sans donner plus de précisions » analyse la rubrique Investir des « Echos ».

Le quotidien économique rappelle que la hausse de la bourse parisienne est faible par rapport à celles de asiatiques qui confirment un rebond déjà observé dans plusieurs secteurs de l’économie : « L’indice CSI 300, qui regroupe les principales capitalisations des Bourses de Shanghai et Shenzhen, a pris 2,5% et le Hang Seng à Hong Kong 2%. Au cours du week-end, la Banque populaire de Chine a indiqué aux banques et institutions financières du pays qu’elles n’auraient plus à constituer de réserves lors de l’achat de devises pour des clients. Au cours des dernières semaines, le yuan s’est apprécié sur fond de reprise précoce de l’activité en Chine, comparativement au reste du monde, et du sentiment que Joe Biden pourrait l’emporter lors du scrutin présidentiel américain du 3 novembre. Le démocrate, qui dispose toujours d’une avance de 12 points sur son rival, pourrait avoir une attitude moins conflictuelle que Donald Trump envers Pékin. Mais les décisions de la BPoC montrent surtout que l’institution s’inquiète du renchérissement du yuan, qui pourrait peser sur les exportations. »

Joseph Martin