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Entre fin aout et septembre, les propriétaires vont devoir s’acquitter d’une taxe foncière largement revue à la hausse. « La taxe foncière devrait, a minima, augmenter de 7,1 % – sa plus forte hausse depuis 1986. Réévaluée chaque mois de novembre en fonction de l’indice des prix à la consommation harmonisé de l’Insee, cette évolution était connue depuis neuf mois. Elle dépasse cependant l’inflation (+ 4,5 % en juin sur un an). Surtout, elle augmentera bien davantage dans nombre de communes. A Paris, où le taux était deux fois plus faible que la moyenne des grandes villes, la maire (Parti socialiste), Anne Hidalgo, a ainsi fait voter une hausse de… 52 % », rapporte Le Monde.
A Grenoble une hausse de 33% est annoncée, 17% à Mulhouse ou 16% à Lyon d’après l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Alors que les collectivités alertent depuis plus d’un an sur leurs finances à cause de la crise de l’énergie, la taxe foncière augmente pour faire rentrer plus d’argent dans les caisses. « L’évolution de la fiscalité locale depuis 2018 explique aussi la situation. La suppression progressive de la taxe d’habitation décidée par Emmanuel Macron pour quelque 16,5 milliards d’euros – elle disparaît définitivement cet automne sur les résidences principales, y compris pour les plus aisés – a réduit l’autonomie fiscale des communes, lesquelles ne peuvent plus jouer que sur la taxe foncière pour augmenter leurs ressources. Pour éteindre toute bronca, l’État s’était engagé à compenser « à l’euro près » les recettes manquantes. Les maires reçoivent désormais la part de la taxe foncière autrefois dévolue aux départements », ajoute le quotidien français.
Pour le gouvernement, cette hausse tombe au pire moment. Elle va être la première effective et échauffer un peur les esprits alors que l’exécutif planche sur des pistes pour augmenter les recettes fiscales. Des hausses d’impôts et des taxes vertes sont évaluées avec une crainte très perceptible de déclencher un ras le bol.
A Grenoble une hausse de 33% est annoncée, 17% à Mulhouse ou 16% à Lyon d’après l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Alors que les collectivités alertent depuis plus d’un an sur leurs finances à cause de la crise de l’énergie, la taxe foncière augmente pour faire rentrer plus d’argent dans les caisses. « L’évolution de la fiscalité locale depuis 2018 explique aussi la situation. La suppression progressive de la taxe d’habitation décidée par Emmanuel Macron pour quelque 16,5 milliards d’euros – elle disparaît définitivement cet automne sur les résidences principales, y compris pour les plus aisés – a réduit l’autonomie fiscale des communes, lesquelles ne peuvent plus jouer que sur la taxe foncière pour augmenter leurs ressources. Pour éteindre toute bronca, l’État s’était engagé à compenser « à l’euro près » les recettes manquantes. Les maires reçoivent désormais la part de la taxe foncière autrefois dévolue aux départements », ajoute le quotidien français.
Pour le gouvernement, cette hausse tombe au pire moment. Elle va être la première effective et échauffer un peur les esprits alors que l’exécutif planche sur des pistes pour augmenter les recettes fiscales. Des hausses d’impôts et des taxes vertes sont évaluées avec une crainte très perceptible de déclencher un ras le bol.