(Wikimedia)
Selon le think tank France Stratégie, piloté par Jean Pisani-Ferry, les secteurs les plus dépensiers en France sont l’enseignement, la santé et les retraites. L'ex-Commissariat général à la stratégie et à la prospective revient sur la nécessaire réduction des dépenses pour assainir les finances publiques du pays. Pour rappel, la France s’est engagée auprès de ses partenaires européens à ramener son déficit public de 4,3% à 3% du PIB d’ici fin 2015.
En France, les administrations publiques qui regroupent l’Etat, les collectivités territoriales et les administrations de sécurité sociale, dépensent chaque année l’équivalent de 54% du PIB (hors intérêts de la dette), ce qui classe le pays en troisième position au sein de l’UE27, derrière le Danemark et la Finlande en 2012. L’Allemagne se situe quant à elle à 42% du PIB et la moyenne de la zone euro à 47% du PIB.
Or, dans une première note, le Commissariat constate que l’effort actuellement mis en œuvre par la France, à savoir 50 milliards d’économies d’ici 2017, « n’a rien d’inédit parmi les pays développés ». Appelant chaque administration à réaliser le maximum d'économies, il souligne notamment l'intérêt d' « opérer des arbitrages stratégiques » et de ne pas se contenter de « raboter » chaque budget sans réfléchir à l'améliorer.
De même, dans une seconde note, France Stratégie relève un rapport coût/efficacité des politiques publiques peu performant en France, en comparaison avec ses voisins européens. « Les dépenses en enseignement secondaire ne démontrent pas une performance remarquable au regard des autres pays », remarque par exemple le Commissariat, décrivant notamment « un faible taux de diplômés du secondaire ».
En France, les administrations publiques qui regroupent l’Etat, les collectivités territoriales et les administrations de sécurité sociale, dépensent chaque année l’équivalent de 54% du PIB (hors intérêts de la dette), ce qui classe le pays en troisième position au sein de l’UE27, derrière le Danemark et la Finlande en 2012. L’Allemagne se situe quant à elle à 42% du PIB et la moyenne de la zone euro à 47% du PIB.
Or, dans une première note, le Commissariat constate que l’effort actuellement mis en œuvre par la France, à savoir 50 milliards d’économies d’ici 2017, « n’a rien d’inédit parmi les pays développés ». Appelant chaque administration à réaliser le maximum d'économies, il souligne notamment l'intérêt d' « opérer des arbitrages stratégiques » et de ne pas se contenter de « raboter » chaque budget sans réfléchir à l'améliorer.
De même, dans une seconde note, France Stratégie relève un rapport coût/efficacité des politiques publiques peu performant en France, en comparaison avec ses voisins européens. « Les dépenses en enseignement secondaire ne démontrent pas une performance remarquable au regard des autres pays », remarque par exemple le Commissariat, décrivant notamment « un faible taux de diplômés du secondaire ».