(Flickr)
Garantie de la bonne exécution de la stratégie annoncée pour l’investisseur, la qualité du management joue un rôle primordial dans le succès d’une entreprise à long terme. Pour la mesurer, le bureau d’études Oddo Securities a effectué un pilote sur une cinquantaine de Large Caps (sociétés dont la valeur boursière est supérieure à 5 milliards d’euros) européennes. Les groupes qui ont obtenu les meilleures notes en management sont ceux dont les titres ont fait mieux que l’indice Stoxx Europe 600. Sur cinq ans, la surperformance est de 44%.
« L’organisation de la succession du directeur générale est capitale », explique Philippe Desmartin, responsable de la recherche ESG (Environnement Social Gouvernance) chez Oddo Securities. « Parmi les bons élèves figurent L’Oréal, Air Liquide et Essilor. La capacité à intégrer des acquisitions créatrices de valeur est aussi très importante. A ce titre, BNP Paribas a fait preuve d’un bon savoir-faire par rapport à ses pairs. Enfin, les entreprises dont le chiffre d’affaires croit plus vite que celui du secteur et qui gagnent des parts de marché grâce à la motivation du management intermédiaire ont également la cote sur les marchés. »
L’étude repose sur 21 critères liés au dirigeant, à l’équipe dirigeante, à l’organisation intermédiaire et aux ressources humaines. Ainsi, selon le modèle défini par Oddo Securities, le dirigeant porteur de succès est celui pour qui l’entreprise prime toujours devant son intérêt personnel, celui qui est discret, peu médiatique, anti-star, le plus souvent issu de l’interne et celui qui est intègre.
L’équipe de direction idéale doit, elle, être composée de 10 à 12 membres pour le comité exécutif, de personnalités différentes. Elle doit être constituée d’hommes, de femmes, de jeunes et de plus âgés pour optimiser les décisions, et doit être associée au capital. Au moins un an de salaire (fixe et variable) doit être investi en actions dans l’entreprise. Quant à l’organisation, elle doit être apprenante et simple pour être efficace, avec un nombre limité de matrices et de niveaux de management.
Enfin, les ressources humaines ne doivent pas être exposées à des dysfonctionnements et à des risques sociaux. Elles doivent avoir un niveau de productivité élevé, être formées, bénéficier d’opportunités de mobilité interne et doivent être associées au capital.
« L’organisation de la succession du directeur générale est capitale », explique Philippe Desmartin, responsable de la recherche ESG (Environnement Social Gouvernance) chez Oddo Securities. « Parmi les bons élèves figurent L’Oréal, Air Liquide et Essilor. La capacité à intégrer des acquisitions créatrices de valeur est aussi très importante. A ce titre, BNP Paribas a fait preuve d’un bon savoir-faire par rapport à ses pairs. Enfin, les entreprises dont le chiffre d’affaires croit plus vite que celui du secteur et qui gagnent des parts de marché grâce à la motivation du management intermédiaire ont également la cote sur les marchés. »
L’étude repose sur 21 critères liés au dirigeant, à l’équipe dirigeante, à l’organisation intermédiaire et aux ressources humaines. Ainsi, selon le modèle défini par Oddo Securities, le dirigeant porteur de succès est celui pour qui l’entreprise prime toujours devant son intérêt personnel, celui qui est discret, peu médiatique, anti-star, le plus souvent issu de l’interne et celui qui est intègre.
L’équipe de direction idéale doit, elle, être composée de 10 à 12 membres pour le comité exécutif, de personnalités différentes. Elle doit être constituée d’hommes, de femmes, de jeunes et de plus âgés pour optimiser les décisions, et doit être associée au capital. Au moins un an de salaire (fixe et variable) doit être investi en actions dans l’entreprise. Quant à l’organisation, elle doit être apprenante et simple pour être efficace, avec un nombre limité de matrices et de niveaux de management.
Enfin, les ressources humaines ne doivent pas être exposées à des dysfonctionnements et à des risques sociaux. Elles doivent avoir un niveau de productivité élevé, être formées, bénéficier d’opportunités de mobilité interne et doivent être associées au capital.