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Les maisons d’édition ne savent pas comment faire face à Amazon qui, plus qu’un concurrent, s’est imposé comme l’intermédiaire à qui elles doivent une grande partie de leur chiffre d’affaires. Depuis plusieurs mois, Amazon fait pression sur les maisons françaises, dont Hachette, pour renégocier les accords commerciaux qui les lient. Mardi 27 mai, le géant américain écrit sur son site ne pas être « optimiste(s) sur l'issue de ces négociations dans un avenir proche. »
Il faut cependant rappeler que Amazon a braqué les maisons françaises en allongeant les délais de livraison de leurs livres pour les obliger à renégocier. Certaines précommandes ont aussi été empêchées pour forcer la main des dirigeants français. Ce genre de pratiques devient habituel pour Amazon qui sait qu’il est en position de force face à une industrie du livre en perdition.
Il faut cependant rappeler que Amazon a braqué les maisons françaises en allongeant les délais de livraison de leurs livres pour les obliger à renégocier. Certaines précommandes ont aussi été empêchées pour forcer la main des dirigeants français. Ce genre de pratiques devient habituel pour Amazon qui sait qu’il est en position de force face à une industrie du livre en perdition.
Le cas Hachette
La guerre qui oppose Amazon à la maison d’édition Hachette est symptomatique de la relation délétère entre l’Américain et les Français. Alors que la maison d’édition française comptait beaucoup sur le prochain roman de J.K Rowling (sous le pseudonyme Robert Galbraith) pour faire du chiffre, l’Américain a tout simplement bloqué les précommandes. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les commandes anticipées permettent aux maisons d’édition de prévoir le nombre d’exemplaire qui sera vendu et ainsi adapter ses stocks aux attentes.
« Les perturbations affectent un petit nombre de demandes. Si vous commandez 1.000 produits chez Amazon, 989 ne seront pas affectés. Si vous voulez obtenir rapidement l'un des titres touchés, nous (...) vous encourageons à acheter une nouvelle version ou une ancienne version chez un de nos vendeurs tiers ou chez l'un de nos concurrents » a répondu Amazon.
La France n’est pas la seule à être touchée par ce genre de situation. En Allemagne les éditeurs ont demandé à l’Etat de les protéger contre les pratiques de la société américaine. Outre atlantique, la presse dénonce régulièrement le « chantage » d’Amazon. Le groupe répond systématiquement que c’est le rôle du distributeur de négocier au mieux les accords avec les fournisseurs pour rentabiliser son service et proposer un prix compétitif.
« Les perturbations affectent un petit nombre de demandes. Si vous commandez 1.000 produits chez Amazon, 989 ne seront pas affectés. Si vous voulez obtenir rapidement l'un des titres touchés, nous (...) vous encourageons à acheter une nouvelle version ou une ancienne version chez un de nos vendeurs tiers ou chez l'un de nos concurrents » a répondu Amazon.
La France n’est pas la seule à être touchée par ce genre de situation. En Allemagne les éditeurs ont demandé à l’Etat de les protéger contre les pratiques de la société américaine. Outre atlantique, la presse dénonce régulièrement le « chantage » d’Amazon. Le groupe répond systématiquement que c’est le rôle du distributeur de négocier au mieux les accords avec les fournisseurs pour rentabiliser son service et proposer un prix compétitif.