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L’excès d’offre a fait littéralement dégringoler les prix du baril de pétrole avec une baisse de 70% du prix depuis 2014. Une tendance exceptionnelle avec un baril à 30 dollars… Comme tous les acteurs du secteur pétrolier, en 2015 le géant français Total a été obligé de réagir en mettant en place une politique drastique de limite des dépenses conjuguée à une hausse de la production. Une stratégie qui, contrairement aux plans initiaux, doit être renouvelée en 2016.
Par communiqué le groupe explique avoir revu à la baisse les prévisions d’investissements avec un objectif de 19 milliards de dollars au lieu des 20 milliards initialement prévus. C’est nettement moins que les 23 milliards investis en 2015. « Les réductions de coûts opérationnels seront renforcées. Elles devraient atteindre 2,4 milliards de dollars cette année, après un montant de 1,5 milliard de dollars l'an dernier (supérieur à l'objectif de 1,2 milliard), pour dépasser 3 milliards en 2017, principalement dans l'exploration-production » ajoute l’Agence France Presse dans une dépêche à ce sujet.
Par communiqué le groupe explique avoir revu à la baisse les prévisions d’investissements avec un objectif de 19 milliards de dollars au lieu des 20 milliards initialement prévus. C’est nettement moins que les 23 milliards investis en 2015. « Les réductions de coûts opérationnels seront renforcées. Elles devraient atteindre 2,4 milliards de dollars cette année, après un montant de 1,5 milliard de dollars l'an dernier (supérieur à l'objectif de 1,2 milliard), pour dépasser 3 milliards en 2017, principalement dans l'exploration-production » ajoute l’Agence France Presse dans une dépêche à ce sujet.
Gel des embauches
Parmi les budgets gelés, l’exploration sera encore en première ligne. Diminué de 30% en 2015, il sera encore coupé de 20% pour atteindre 1,5 milliards de dollars. Le groupe chercherait ainsi à limiter son exploration aux projets les moins risqués.
Enfin, après une suppression de 2 000 postes en 2015 sur 100 000, le politique de réduction de la masse salariale va continuer. « On va appliquer la même politique en 2016, de ne pas remplacer tous les gens qui partent » explique Patrick Pouyanné, le directeur général du groupe cité par l’AFP, il n'y a pas de licenciements derrière ces chiffres. Je l'ai dit plusieurs fois, les salariés de Total ne sont pas une variable d'ajustement. »
La résistance du groupe est pour le moment exceptionnelle dans cette période difficile. En faisant le dos rond, Total s’attend en effet à un rebond des cours lié à la baisse généralisée de la production.
Enfin, après une suppression de 2 000 postes en 2015 sur 100 000, le politique de réduction de la masse salariale va continuer. « On va appliquer la même politique en 2016, de ne pas remplacer tous les gens qui partent » explique Patrick Pouyanné, le directeur général du groupe cité par l’AFP, il n'y a pas de licenciements derrière ces chiffres. Je l'ai dit plusieurs fois, les salariés de Total ne sont pas une variable d'ajustement. »
La résistance du groupe est pour le moment exceptionnelle dans cette période difficile. En faisant le dos rond, Total s’attend en effet à un rebond des cours lié à la baisse généralisée de la production.