Atos, la chute d'un géant français
L'action Atos a perdu plus de 44 % sur une semaine, traduisant un regain d'inquiétudes quant à la situation financière de l'entreprise. Les mauvais signaux s'accumulent, que ce soit à cause d'une dette de plus de 3,5 milliards d'euros à rembourser ou refinancer avant 2025 ou à cause de l'annulation de son projet d'augmentation de capital, prévu à hauteur de 720 millions d'euros, en raison de conditions de marché défavorables, a été un coup dur. BNP Paribas et J.P. Morgan, qui avaient accordé un engagement de garantie, ont retiré leur soutien, exacerbant les craintes des investisseurs. Par ailleurs, la cession de la branche Tech Foundations à EPEI, bien que potentiellement positive, reste incertaine.
La fin d'Atos pourrait bien être douloureuse, avec un éclatement de ses différentes branches. Ainsi, la gestion des foncions informatiques des entreprise, ou infogérance, pourrait aller à Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque, la cybersécurité et les calculateurs, indispensables aux essais nucléaires, à Airbus, et le conseil numérique, qui comporte notamment l'automatisation et le développement d'applications professionnelles, à Onepoint. Une triste perspective pour un géant français. Mais dans le secteur des services numériques, Atos se mesure à des concurrents tels que IBM, Accenture, Sopra Steria et Capgemini, qui bénéficient d'une meilleure stabilité financière et d'une offre de services plus diversifiée.
La fin d'Atos pourrait bien être douloureuse, avec un éclatement de ses différentes branches. Ainsi, la gestion des foncions informatiques des entreprise, ou infogérance, pourrait aller à Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque, la cybersécurité et les calculateurs, indispensables aux essais nucléaires, à Airbus, et le conseil numérique, qui comporte notamment l'automatisation et le développement d'applications professionnelles, à Onepoint. Une triste perspective pour un géant français. Mais dans le secteur des services numériques, Atos se mesure à des concurrents tels que IBM, Accenture, Sopra Steria et Capgemini, qui bénéficient d'une meilleure stabilité financière et d'une offre de services plus diversifiée.
Des perspectives d'avenir peu réjouissantes
Pour encadrer ses discussions avec les banques et trouver rapidement une solution, Atos demande la nomination d'un mandataire ad hoc, c'est-à-dire un tiers indépendant qui permettrait des négociations plus efficaces. Ce mandataire ne prendrait en charge que les discussions autour de la dette, et ne s'occuperait pas des salariés, clients et founisseurs. Atos espère se redresser en cédant ses activités historiques d’infogérance à EP Equity, ce qui lui permettrait de se concentrer sur des segments plus prometteurs comme la cybersécurité et le big data. Ce recentrage stratégique, incluant également la scission prévue de l'entreprise en deux entités distinctes, est perçu comme un potentiel vecteur de croissance future. JP Morgan souligne que la réussite de la scission est cruciale pour la revalorisation du titre, vue comme une opportunité de débloquer de la valeur.
Malgré les défis, certains aspects de la situation financière d'Atos ne semblent pas aussi alarmants que le suggère la réaction du marché. L'amélioration de la marge opérationnelle et le relèvement des objectifs annuels apportent une lueur d'espoir. Cependant, l'incertitude liée à la restructuration de la dette et aux cessions d'actifs nécessite une analyse prudente avant tout investissements.
Malgré les défis, certains aspects de la situation financière d'Atos ne semblent pas aussi alarmants que le suggère la réaction du marché. L'amélioration de la marge opérationnelle et le relèvement des objectifs annuels apportent une lueur d'espoir. Cependant, l'incertitude liée à la restructuration de la dette et aux cessions d'actifs nécessite une analyse prudente avant tout investissements.