9 000 postes pourraient être supprimés à la SNCF d’ici à 2020. C’est un rapport commandé par les syndicats de l’entreprise qui met en avant ces chiffres. Remis au Comité central d’entreprise (CCE), cette enquête visait à mesurer les effets concrets de cette réforme voulue pour redonner plus de compétitivité au groupe.
Le covoiturage, la baisse des prix du pétrole et donc des billets d’avions, les compagnies aériennes low-cost, autant d’arguments qui ont joué en faveur de la fameuse réforme ferroviaire votée durant l’été 2014. Le groupe s’est retrouvé dans l’obligation de réagir face à une situation de moins en moins tenable en termes de rentabilité ce qui explique la décision de remettre en question le fonctionnement actuel du groupe.
Le covoiturage, la baisse des prix du pétrole et donc des billets d’avions, les compagnies aériennes low-cost, autant d’arguments qui ont joué en faveur de la fameuse réforme ferroviaire votée durant l’été 2014. Le groupe s’est retrouvé dans l’obligation de réagir face à une situation de moins en moins tenable en termes de rentabilité ce qui explique la décision de remettre en question le fonctionnement actuel du groupe.
Conséquences sur l’emploi
La réforme a été vivement critiquée par les syndicats qui ont tout de suite dénoncé les conséquences sur l’emploi d’un tel revirement. Durant l’automne 2014, toutes les structures de représentation des salarié se sont mises d’accord pour commander une enquête pour avoir une idée plus précise sur le nombre de suppression d’emplois.
Le chiffre de 9 000 n’est donc pas celui de l’entreprise elle-même mais du cabinet mandaté par les syndicats. Du côté du Comité central de l’entreprise, on explique que certains calculs de l’expertise sont réalistes mais qu’il est hâtif de lier ces suppressions de postes à la réforme ferroviaire. Annonçant que mille postes devraient être supprimés en 2015, la direction veut placer ces suppressions de postes dans une stratégie globale de limitation des coûts. En effet rappelle Le Figaro « entre 2003 et 2013, les effectifs du groupe public ont déjà fondu de 25.000 personnes, à coup de départs en retraite non remplacés. »
Par ailleurs, la direction se défend en rappelant que les vastes travaux de rénovation des voies vont occasionner des embauches de l’ordre de 800 par an et que les chiffres des syndicats omettent les travailleurs en sous traitance.
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/02/27/20005-20150227ARTFIG00058-la-sncf-pourrait-supprimer-9000-emplois-d-ici-a-2020.php
Le chiffre de 9 000 n’est donc pas celui de l’entreprise elle-même mais du cabinet mandaté par les syndicats. Du côté du Comité central de l’entreprise, on explique que certains calculs de l’expertise sont réalistes mais qu’il est hâtif de lier ces suppressions de postes à la réforme ferroviaire. Annonçant que mille postes devraient être supprimés en 2015, la direction veut placer ces suppressions de postes dans une stratégie globale de limitation des coûts. En effet rappelle Le Figaro « entre 2003 et 2013, les effectifs du groupe public ont déjà fondu de 25.000 personnes, à coup de départs en retraite non remplacés. »
Par ailleurs, la direction se défend en rappelant que les vastes travaux de rénovation des voies vont occasionner des embauches de l’ordre de 800 par an et que les chiffres des syndicats omettent les travailleurs en sous traitance.
http://www.lefigaro.fr/societes/2015/02/27/20005-20150227ARTFIG00058-la-sncf-pourrait-supprimer-9000-emplois-d-ici-a-2020.php