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La Poste pourra désormais moduler le prix de certains produits à la hausse, comme pour les timbres J+1 (rouge) et J+2 (vert), qui seront vendus plus chers que d'autres services. La société obtient ici un encadrement tarifaire bien plus généreux que le précédent, qui la limitait à une augmentation des prix de 1% en moyenne. L'Arcep autorise cette fois l'entreprise à hausser ses tarifs du niveau de l'inflation plus 3,5%.
L'Arcep justifie cette évolution par la nécessité de faire évoluer le modèle économique de La Poste. Alors que le groupe est confronté à l'érosion de sa principale activité, celle du courrier. Entre 2008 et 2012, le nombre d'objets postaux par habitant a diminué en France de 4,3 % par an. Selon l’Arcep, les marges du groupe français se sont ainsi effritées.
En 2013, son résultat d'exploitation s'est en effet replié de 5,6% à 770 millions d'euros. Sans l'aide du crédit d'impôt compétitivité emploi, le recul aurait même atteint 42%. Parallèlement à cette hausse des tarifs, La Poste a engagé un plan stratégique à l’horizon 2020. Il prévoit notamment le développement des segments porteurs comme La Poste Mobile, mais aussi de nouveaux services.
Concernant les ménages, l'Arcep affirme que l'impact sur le pouvoir d'achat sera limité puisque « la consommation moyenne en services postaux par an et par foyer est de l'ordre de 46 euros ». « Le niveau de plafond tarifaire [...] semble constituer une répartition équitable des efforts entre La Poste et ses utilisateurs », ajoute-t-elle.
L'Arcep justifie cette évolution par la nécessité de faire évoluer le modèle économique de La Poste. Alors que le groupe est confronté à l'érosion de sa principale activité, celle du courrier. Entre 2008 et 2012, le nombre d'objets postaux par habitant a diminué en France de 4,3 % par an. Selon l’Arcep, les marges du groupe français se sont ainsi effritées.
En 2013, son résultat d'exploitation s'est en effet replié de 5,6% à 770 millions d'euros. Sans l'aide du crédit d'impôt compétitivité emploi, le recul aurait même atteint 42%. Parallèlement à cette hausse des tarifs, La Poste a engagé un plan stratégique à l’horizon 2020. Il prévoit notamment le développement des segments porteurs comme La Poste Mobile, mais aussi de nouveaux services.
Concernant les ménages, l'Arcep affirme que l'impact sur le pouvoir d'achat sera limité puisque « la consommation moyenne en services postaux par an et par foyer est de l'ordre de 46 euros ». « Le niveau de plafond tarifaire [...] semble constituer une répartition équitable des efforts entre La Poste et ses utilisateurs », ajoute-t-elle.