La Poste doit réformer son système de gouvernance. C’est le message envoyé par la Cour des Comptes. Reconnaissant des progrès dans la gestion de la société, les sages ont demandé à ce que d’autres améliorations soient engagées.
Principal grief pour la Cour des Comptes, La Poste a dépensé 415,5 millions d’euros dans les activités et aides sociales aux agents. Ces aides correspondent aux colonies de vacances et autres activités sportives destinées aux salariés et à leurs familles. Ces dépenses reviennent à environ 1 500 euros par agent.
« Le montant se décompose de la façon suivante: 212,5 millions au titre de l'action sociale dans le cadre du conseil d'orientation et de gestion des activités sociales (Cogas), 27,5 millions pour la prime de restauration, 45,5 millions au titre de l'aide au logement et 130 millions au titre de la part patronale de la complémentaire santé obligatoire » détaille Le Figaro.
Principal grief pour la Cour des Comptes, La Poste a dépensé 415,5 millions d’euros dans les activités et aides sociales aux agents. Ces aides correspondent aux colonies de vacances et autres activités sportives destinées aux salariés et à leurs familles. Ces dépenses reviennent à environ 1 500 euros par agent.
« Le montant se décompose de la façon suivante: 212,5 millions au titre de l'action sociale dans le cadre du conseil d'orientation et de gestion des activités sociales (Cogas), 27,5 millions pour la prime de restauration, 45,5 millions au titre de l'aide au logement et 130 millions au titre de la part patronale de la complémentaire santé obligatoire » détaille Le Figaro.
Pas de révolution dans le domaine
Le patron de La poste, Philippe Wahl, a affirmé que l’entreprise ne souhaitait pas remettre en question le modèle institutionnel des aides sociales aux agents. Sous la responsabilité partagée d’une structure dédiée, la Cogas et des ressources humaines, les aides sociales seraient parties intégrante de la marque employeur de la société.
La Cour des Comptes demande à ce que ce fonctionnement interne trop lourd soit réformé. « Les magistrats jugent aussi que le Cogas maintient encore trop de prestations collectives, via des subventions à des associations, au détriment de prestations individualisées plus adaptées aux attentes des agents. Ils souhaitent surtout que soient revues les subventions aux associations Avea La Poste, qui organise des séjours de vacances pour enfants et adolescents, et Azureva (villages de vacances), toutes deux déficitaires. La première a «des coûts de fonctionnement anormalement élevés», selon la Cour, tandis que la seconde est «déficitaire depuis plus de 10 ans» » poursuit Le Figaro.
La Cour des Comptes demande à ce que ce fonctionnement interne trop lourd soit réformé. « Les magistrats jugent aussi que le Cogas maintient encore trop de prestations collectives, via des subventions à des associations, au détriment de prestations individualisées plus adaptées aux attentes des agents. Ils souhaitent surtout que soient revues les subventions aux associations Avea La Poste, qui organise des séjours de vacances pour enfants et adolescents, et Azureva (villages de vacances), toutes deux déficitaires. La première a «des coûts de fonctionnement anormalement élevés», selon la Cour, tandis que la seconde est «déficitaire depuis plus de 10 ans» » poursuit Le Figaro.