La Hongrie dans le viseur de l'Union européenne
La Hongrie, comme plusieurs États membres de l’UE, dépend fortement des subventions européennes pour financer ses infrastructures et ses projets de développement. Depuis 2020, cependant, l'UE a mis en place un mécanisme de conditionnalité visant à lier l'accès aux fonds à des critères de transparence et d’intégrité.
La Hongrie présente un taux d’irrégularités parmi les plus élevés en Europe. Selon Transparency International, environ 30 % des appels d’offres publics hongrois souffrent de dysfonctionnements. Or, malgré les avertissements de Bruxelles, les mesures correctives attendues sur le contrôle des fonds publics n’ont pas été mises en œuvre.
Ces carences ont conduit à la suppression irréversible d’une tranche de 1,04 milliard d’euros, tandis que près de 19 milliards d’euros restent gelés en attente de réformes structurelles.
La Hongrie présente un taux d’irrégularités parmi les plus élevés en Europe. Selon Transparency International, environ 30 % des appels d’offres publics hongrois souffrent de dysfonctionnements. Or, malgré les avertissements de Bruxelles, les mesures correctives attendues sur le contrôle des fonds publics n’ont pas été mises en œuvre.
Ces carences ont conduit à la suppression irréversible d’une tranche de 1,04 milliard d’euros, tandis que près de 19 milliards d’euros restent gelés en attente de réformes structurelles.
Des conséquences importantes pour la Hongrie
Sans ces fonds, les perspectives économiques hongroises deviennent nettement plus sombres. Déjà en proie à une récession de -1,5 % en 2024, le pays risque de voir ses grands projets ralentis ou annulés, accentuant les incertitudes pour les investisseurs.
Les entreprises de construction et de services pourraient subir des retards de paiements ou une réduction des appels d’offres. La réduction des projets financés par l’UE pourrait entraîner des suppressions d’emplois dans les secteurs dépendant des subventions européennes.
Les entreprises de construction et de services pourraient subir des retards de paiements ou une réduction des appels d’offres. La réduction des projets financés par l’UE pourrait entraîner des suppressions d’emplois dans les secteurs dépendant des subventions européennes.