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Pour délocaliser en masse, il faut avoir eu un tissu industriel important. Il n’est donc pas étonnant de retrouver la France en pole position des pays qui ont le plus désindustrialisés. Ceci étant dit pour éviter du sur interpréter les données du dernier rapport de France Stratégie, les chiffres sont impressionnants.
Intitulé,c"Les politiques industrielles en France, évolutions et comparaisons internationales", le rapport de 600 pages dresse un bilan implacable. « Depuis 1980, l'industrie française a perdu la moitié de ses effectifs et ne représente plus aujourd'hui que 10,3% du total des emplois. La part de l'industrie dans le PIB s'établissait à 13,4% en 2018, contre 25,5% en Allemagne, 19,7% en Italie ou 16,1% en Espagne. "La France connaît une désindustrialisation très marquée. Il n'y a que le Royaume-Uni qui ait connu un tel phénomène. La France est devenue remarquablement désindustrialisée. Les décennies 90 et 2000 ont été marquées par un accroissement des échanges et un libéralisme triomphant. La politique industrielle était un peu tabou. Depuis, le contexte a changé. Le fractionnement des chaînes de valeur a pu entraîner des risques pour certaines industries" a expliqué le commissaire général de l'organisme rattaché à Matignon Gilles de Margerie lors d'un point presse » rapporte La Tribune .
Fiscalité et coût du travail sont les deux raisons principales de cet exode massif de nos moyens de production. Mais aussi l’incapacité du pays à favoriser le développement d’une industrie haut de gamme comme notre voisin Allemand. « Ainsi, l'emploi des filiales industrielles à l'étranger des groupes français représente 62% de l'emploi industriel en France, contre 52% au Royaume-Uni, 38% en Allemagne, 26% en Italie et 10% en Espagne. L'exemple du secteur automobile illustre ce paradoxe d'un "pays qui compte de grands constructeurs mondiaux" comme Renault ou PSA, "mais une industrie qui s'est beaucoup affaiblie" par rapport à sa voisine allemande, a souligné Gilles de Margerie. Et c’est bien l’enseignement le plus amer. Alors que la France a délocalisé en masse, les groupes Français ne se portent pas mieux que les autres.
Intitulé,c"Les politiques industrielles en France, évolutions et comparaisons internationales", le rapport de 600 pages dresse un bilan implacable. « Depuis 1980, l'industrie française a perdu la moitié de ses effectifs et ne représente plus aujourd'hui que 10,3% du total des emplois. La part de l'industrie dans le PIB s'établissait à 13,4% en 2018, contre 25,5% en Allemagne, 19,7% en Italie ou 16,1% en Espagne. "La France connaît une désindustrialisation très marquée. Il n'y a que le Royaume-Uni qui ait connu un tel phénomène. La France est devenue remarquablement désindustrialisée. Les décennies 90 et 2000 ont été marquées par un accroissement des échanges et un libéralisme triomphant. La politique industrielle était un peu tabou. Depuis, le contexte a changé. Le fractionnement des chaînes de valeur a pu entraîner des risques pour certaines industries" a expliqué le commissaire général de l'organisme rattaché à Matignon Gilles de Margerie lors d'un point presse » rapporte La Tribune .
Fiscalité et coût du travail sont les deux raisons principales de cet exode massif de nos moyens de production. Mais aussi l’incapacité du pays à favoriser le développement d’une industrie haut de gamme comme notre voisin Allemand. « Ainsi, l'emploi des filiales industrielles à l'étranger des groupes français représente 62% de l'emploi industriel en France, contre 52% au Royaume-Uni, 38% en Allemagne, 26% en Italie et 10% en Espagne. L'exemple du secteur automobile illustre ce paradoxe d'un "pays qui compte de grands constructeurs mondiaux" comme Renault ou PSA, "mais une industrie qui s'est beaucoup affaiblie" par rapport à sa voisine allemande, a souligné Gilles de Margerie. Et c’est bien l’enseignement le plus amer. Alors que la France a délocalisé en masse, les groupes Français ne se portent pas mieux que les autres.