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Pour commencer, seule la politique d’achat de la dette est réduite. La Réserve fédérale américaine (Fed) vient d’annoncer que sa politique de soutien de l’économie locale allait être réduite. « La banque centrale ne va pas commencer par remonter ses taux d’intérêts, mais par réduire ses achats de bons du Trésor américain, qui atteignent actuellement 120 milliards de dollars (103 milliards d’euros) par mois. Cette mesure, inaugurée après la grande crise financière de 2008, avait été reprise en mars 2020, lorsque a éclaté la crise du Covid-19. Elle a permis d’assurer la liquidité sur les marchés et de réduire les taux d’intérêts à long terme exigés par les investisseurs. Au début de la crise, la Fed avait même étendu son programme d’achats à la dette des entreprises privées. Cette disposition exceptionnelle, interrompue fin 2020, avait permis par exemple de sauver le croisiériste Carnival, qui a pu se refinancer, alors que ses paquebots étaient vides, arrimés à quai ou voguant au large de Miami » explique Le Monde.
Des opposants aux actuels dirigeants de la Fed critiquent cette mesure qu’ils trouvent trop légère. « On peut ajouter que les taux réels sont très négatifs, et que l’inflation dépasse les 5 % aux Etats-Unis depuis plusieurs mois. Après avoir ouvert les vannes pendant la pandémie, plusieurs banques centrales ont déjà durci leurs conditions financières, en réduisant leurs achats de dette (Canada, Australie) ou en augmentant leurs taux (Corée du Sud, Pologne, Norvège). Mais il n’est pas encore question de remonter les taux directeurs de la Fed, fixés entre zéro et 0,25 % depuis le début de la crise. La moitié des membres de son comité politique prévoyaient en septembre un accroissement du loyer de l’argent dès 2022. La Fed répète qu’elle ne bougera que lorsqu’elle aura atteint ses deux objectifs statutaires, la stabilité des prix et un taux d’emploi maximal, qui n’est pas atteint avec un taux de chômage de 4,8 % » continue le quotidien. Or le marché du travail américain est encore atone, et la Fed tient sa position.
Des opposants aux actuels dirigeants de la Fed critiquent cette mesure qu’ils trouvent trop légère. « On peut ajouter que les taux réels sont très négatifs, et que l’inflation dépasse les 5 % aux Etats-Unis depuis plusieurs mois. Après avoir ouvert les vannes pendant la pandémie, plusieurs banques centrales ont déjà durci leurs conditions financières, en réduisant leurs achats de dette (Canada, Australie) ou en augmentant leurs taux (Corée du Sud, Pologne, Norvège). Mais il n’est pas encore question de remonter les taux directeurs de la Fed, fixés entre zéro et 0,25 % depuis le début de la crise. La moitié des membres de son comité politique prévoyaient en septembre un accroissement du loyer de l’argent dès 2022. La Fed répète qu’elle ne bougera que lorsqu’elle aura atteint ses deux objectifs statutaires, la stabilité des prix et un taux d’emploi maximal, qui n’est pas atteint avec un taux de chômage de 4,8 % » continue le quotidien. Or le marché du travail américain est encore atone, et la Fed tient sa position.