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Faire campagne sur les économies publiques, après deux années d’aides face au covid qui ont été versées à tous, aucun candidat n’a franchi le pas. Mais le rapport que vient de publier la Cour des comptes pourrait bien changer la donne. « C'est une nouvelle piqûre de rappel de la Cour des comptes qui tombe à point nommé, à l'heure où les candidats à l'élection présidentielle ne cessent de multiplier les promesses de dépenses, sans pour autant s'attaquer sérieusement au surendettement du pays. Le prochain président ne pourra pas, en effet, fermer les yeux sur l'état particulièrement inquiétant des finances publiques du pays, exacerbé par deux années de pandémie durant lesquels des dizaines de milliards d'euros ont été déversées au nom du «quoi qu'il en coûte» pour éviter l'effondrement d'une partie de l'économie. Dans leur rapport public annuel publié ce mercredi, les magistrats de la rue Cambon insistent : une maîtrise de la dépense publique est «indispensable» au-delà de 2022 pour faire face à une dette publique proche des 120% du PIB et un niveau de déficit structurel - qui ne prend pas en compte l'impact conjoncturel comme la crise — très élevé » soulève Le Figaro .
Le rapport va faire parler de lui pendant les débats présidentiels car il remet considérablement en cause les arguments de l’exécutif, comme le souligne le quotidien : « le gouvernement actuel a beau se féliciter du rebond exceptionnel de la croissance française en 2021, la France fait partie du club des mauvais élèves de la zone euro en matière de finances publiques, aux côtés de l'Italie, la Belgique et l'Espagne. Soit, bien loin de l'Allemagne, des Pays-Bas et de l'Autriche, dont les niveaux de dette sont plus «modérés» et «les niveaux de déficits structurels beaucoup plus faibles». »
Et pour éviter que la situation empire, la Cour des comptes suggère de réaliser pendant au moins cinq ans des économies dans la dépense publique par rapport à la période d’avant crise covid. Une cure d’austérité en somme, qui est loin des promesses de campagne, conclue Le Figaro : « La France devrait en effet réaliser près de 9 milliards d'euros d'économies supplémentaires chaque année par rapport à la période d'avant-crise (2010-2019). Une gageure dans un pays très réticent aux économies... Sur le terrain des réformes «nécessaires» , l'institution rappelle que des mesures devraient être prises dans cinq secteurs clés que sont le système des retraites, l'assurance maladie, la politique de l'emploi, les minima sociaux et la politique du logement. »
Le rapport va faire parler de lui pendant les débats présidentiels car il remet considérablement en cause les arguments de l’exécutif, comme le souligne le quotidien : « le gouvernement actuel a beau se féliciter du rebond exceptionnel de la croissance française en 2021, la France fait partie du club des mauvais élèves de la zone euro en matière de finances publiques, aux côtés de l'Italie, la Belgique et l'Espagne. Soit, bien loin de l'Allemagne, des Pays-Bas et de l'Autriche, dont les niveaux de dette sont plus «modérés» et «les niveaux de déficits structurels beaucoup plus faibles». »
Et pour éviter que la situation empire, la Cour des comptes suggère de réaliser pendant au moins cinq ans des économies dans la dépense publique par rapport à la période d’avant crise covid. Une cure d’austérité en somme, qui est loin des promesses de campagne, conclue Le Figaro : « La France devrait en effet réaliser près de 9 milliards d'euros d'économies supplémentaires chaque année par rapport à la période d'avant-crise (2010-2019). Une gageure dans un pays très réticent aux économies... Sur le terrain des réformes «nécessaires» , l'institution rappelle que des mesures devraient être prises dans cinq secteurs clés que sont le système des retraites, l'assurance maladie, la politique de l'emploi, les minima sociaux et la politique du logement. »