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Les touristes extra européens doivent revenir. Si pour l’heure la plupart des visiteurs pour des raisons non essentielles ne peuvent entrer sur le territoire européen, la Commission européenne a lancé l’opération réouverture. Lundi 3 mai, les grandes lignes de ce plan ont été transmises aux États membres. « Depuis mars 2020, l’Union européenne (UE) est fermée pour les voyages non essentiels, sauf pour six pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud, Thaïlande), dont le taux d’incidence du Covid-19 sur quatorze jours est inférieur à 25 pour 100 000 habitants. La Chine pourrait également prétendre à ce traitement de faveur, mais il faudrait pour cela qu’elle autorise, de son côté, les Européens à se rendre sur son sol. Ce qui n’est pas le cas, sans doute à cause du taux d’incidence en Europe, s’élevant en moyenne autour de 420 » explique Le Monde.
Le critère que l’UE propose de retenir pour autoriser les voyages est que les pays sur la liste si leur taux d’incidence du virus sur deux semaines et inférieur à 100 pour 100 000 habitants. Un niveau auquel ne sont aucun pays européen excepté la Finlande mais qui permettrait aux Britanniques (46) ou Russes (89) de venir en France.
« La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait évoqué cet assouplissement le 25 avril, dans le New York Times, et avancé que les touristes américains vaccinés seraient autorisés à traverser l’Atlantique cet été. « Cette proposition n’exonère pas les touristes vaccinés de se soumettre aux règles en vigueur (test, quarantaine, etc.) dans le pays où ils se rendent », précise la Commission, qui ajoute que les certificats de vaccination émis par les pays tiers devront être compatibles avec le passe sanitaire européen, en cours de préparation. Enfin, pour limiter le risque d’importation de nouveaux variants, Bruxelles propose d’introduire un « frein d’urgence » qui permettrait aux Vingt-Sept de fermer leurs frontières rapidement et de manière coordonnée aux ressortissants d’un pays, dès lors que la situation sanitaire s’y détériorerait fortement », appuie Le Monde.
Mercredi 5 mai, les États membres devront en discuter. Avec des intérêts divergents selon la dépendance au tourisme de l’économie. Grèce, Espagne et Portugal par exemple vont peser pour un retour massif et le plus tôt possible des touristes.
Le critère que l’UE propose de retenir pour autoriser les voyages est que les pays sur la liste si leur taux d’incidence du virus sur deux semaines et inférieur à 100 pour 100 000 habitants. Un niveau auquel ne sont aucun pays européen excepté la Finlande mais qui permettrait aux Britanniques (46) ou Russes (89) de venir en France.
« La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait évoqué cet assouplissement le 25 avril, dans le New York Times, et avancé que les touristes américains vaccinés seraient autorisés à traverser l’Atlantique cet été. « Cette proposition n’exonère pas les touristes vaccinés de se soumettre aux règles en vigueur (test, quarantaine, etc.) dans le pays où ils se rendent », précise la Commission, qui ajoute que les certificats de vaccination émis par les pays tiers devront être compatibles avec le passe sanitaire européen, en cours de préparation. Enfin, pour limiter le risque d’importation de nouveaux variants, Bruxelles propose d’introduire un « frein d’urgence » qui permettrait aux Vingt-Sept de fermer leurs frontières rapidement et de manière coordonnée aux ressortissants d’un pays, dès lors que la situation sanitaire s’y détériorerait fortement », appuie Le Monde.
Mercredi 5 mai, les États membres devront en discuter. Avec des intérêts divergents selon la dépendance au tourisme de l’économie. Grèce, Espagne et Portugal par exemple vont peser pour un retour massif et le plus tôt possible des touristes.