La République Populaire de Chine a révélé avoir réalisé un déficit commercial record au cours de mois de février 2012. Suite à une augmentation exceptionnellement forte des importations conjuguée à une insuffisante augmentation des exportations, la balance commerciale de la Chine a ainsi enregistré un déficit commercial de 145,96 milliards de dollars.
Ces tendances étaient anticipées par les observateurs mais les volumes en question se sont avérés considérablement sous-estimés. En effet, la Chine observe souvent une dégradation de sa balance commerciale en début d’année en raison des fêtes du nouvel an qui dopent les importations. Ainsi sur la période allant de janvier à février 2011, le déficit commercial de la Chine s’élevait à quelques 890 millions de dollars. Une année après, ce chiffre a presque doublé. Le caractère exceptionnel de ce bilan s’explique notamment par des importations pétrolières particulièrement élevées au cours des mois de janvier et de février 2012.
Ce ne sont pas là les seuls signaux attestant d’un ralentissement des performances économiques chinoises. En effet, les répercussions de la crise de la zone euro commencent à se faire sentir en Chine. Grand créancier international, la Chine anticipe désormais les défauts de paiement et l’atonie de la consommation américaine et européenne engendrés par la crise financière mondiale débutée en 2008. Le climat de confiance dans le milieu bancaire s’érode et le niveau des taux d’intérêts s’élève alors qu’il était traditionnellement assez bas et fluctuaient autour des 2% pour la seule année 2006.
Il est encore tôt pour prédire une véritable chute d’activité de la Chine. Toutefois, le gouvernement Chinois ne prend pas ces résultats à la légère. En effet, l’objectif de croissance de la Chine a ainsi été rétrogradé compte tenu de piètres performances réalisées sur les premier mois de l’année 2012. Il passe ainsi de 8% de croissance escomptée pour l’année 2011 à 7,5% seulement pour l’année 2012. Après des années fastes jusqu’en 2010, la diminution de taux de croissance de la Chine apparaît au cours de l’année 2011 passants de 10,4% à 9,2%. Aussi, il est fort à parier qu’avec les répercussions de la crise financière, cette diminution devienne tendancielle sur la moitié de la décade 2010.
La contre-performance de la Chine en ce début d’année 2012 est d’autant plus frappante qu’elle intervient à un moment ou l’Inde, son grand rival, déclare battre des records de production industrielle. Il est par ailleurs intéressant de remarquer que le Yuan ne soit pas destiné ici à servir de variable d’ajustement pour relancer les importations. Historiquement favorisé par un taux de change faible en faveur du Yuan, la Chine n’entends pas ici aller à l’encontre des invectives américaines qui sont parvenu à obtenir un réajustement à la hausse de la monnaie chinoise par rapport au dollar en 2006, en 2009 puis en 2011. La République Populaire de Chine se trouve donc potentiellement aujourd’hui en situation de gérer une contraction de son activité sans pour autant disposer des atouts structurels qui ont participé significativement à ses performances économiques internationale par le passé.
Ces tendances étaient anticipées par les observateurs mais les volumes en question se sont avérés considérablement sous-estimés. En effet, la Chine observe souvent une dégradation de sa balance commerciale en début d’année en raison des fêtes du nouvel an qui dopent les importations. Ainsi sur la période allant de janvier à février 2011, le déficit commercial de la Chine s’élevait à quelques 890 millions de dollars. Une année après, ce chiffre a presque doublé. Le caractère exceptionnel de ce bilan s’explique notamment par des importations pétrolières particulièrement élevées au cours des mois de janvier et de février 2012.
Ce ne sont pas là les seuls signaux attestant d’un ralentissement des performances économiques chinoises. En effet, les répercussions de la crise de la zone euro commencent à se faire sentir en Chine. Grand créancier international, la Chine anticipe désormais les défauts de paiement et l’atonie de la consommation américaine et européenne engendrés par la crise financière mondiale débutée en 2008. Le climat de confiance dans le milieu bancaire s’érode et le niveau des taux d’intérêts s’élève alors qu’il était traditionnellement assez bas et fluctuaient autour des 2% pour la seule année 2006.
Il est encore tôt pour prédire une véritable chute d’activité de la Chine. Toutefois, le gouvernement Chinois ne prend pas ces résultats à la légère. En effet, l’objectif de croissance de la Chine a ainsi été rétrogradé compte tenu de piètres performances réalisées sur les premier mois de l’année 2012. Il passe ainsi de 8% de croissance escomptée pour l’année 2011 à 7,5% seulement pour l’année 2012. Après des années fastes jusqu’en 2010, la diminution de taux de croissance de la Chine apparaît au cours de l’année 2011 passants de 10,4% à 9,2%. Aussi, il est fort à parier qu’avec les répercussions de la crise financière, cette diminution devienne tendancielle sur la moitié de la décade 2010.
La contre-performance de la Chine en ce début d’année 2012 est d’autant plus frappante qu’elle intervient à un moment ou l’Inde, son grand rival, déclare battre des records de production industrielle. Il est par ailleurs intéressant de remarquer que le Yuan ne soit pas destiné ici à servir de variable d’ajustement pour relancer les importations. Historiquement favorisé par un taux de change faible en faveur du Yuan, la Chine n’entends pas ici aller à l’encontre des invectives américaines qui sont parvenu à obtenir un réajustement à la hausse de la monnaie chinoise par rapport au dollar en 2006, en 2009 puis en 2011. La République Populaire de Chine se trouve donc potentiellement aujourd’hui en situation de gérer une contraction de son activité sans pour autant disposer des atouts structurels qui ont participé significativement à ses performances économiques internationale par le passé.