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Il y a des signes qui ne trompent pas. La réaction de la Bourse par exemple peut être analysée comme un sondage du monde la finance sur ses impressions sur un choix stratégique. Alors quand l’action d’AccorHotels enregistre une baisse de 6,95% le jour de l’annonce de sa volonté de prendre tout ou partie des participations de l’Etat français dans Air France-KLM, il faut lire entre les lignes. « Ce sont plus de 950 millions d'euros de capitalisation boursière partis en fumée, soit deux fois la valeur de l'investissement envisagé dans le cas d'un rachat total des actions détenues par l'Etat. Cette participation dans Air France vaut en effet 458 millions d'euros, sur la base du niveau actuel de valorisation boursière de la compagnie aérienne » analyse BFM Business.
Le projet a beau n’être qu’au « stade préliminaire » d’après Accor, les analystes ont tout de suite vu un risque. Air France traverse actuellement une crise grave de leadership et le blocage des syndicats empêche de se projeter. Pour autant, l’entrée d’un groupe hôtelier de cet ampleur dans une compagnie aérienne a du sens d’un point de vue du business et des synergies. « Alors que nous sommes particulièrement circonspects quant à un accord éventuel (pour une prise de participation), un partenariat pour développer de nouvelles offres ou services, ou pour mélanger les programmes de fidélité pourrait être une bonne idée (…) Toutefois, à court terme, les incertitudes devraient probablement peser sur l'évaluation du groupe » analyse une note de Bryan Garnier, citée par l’article de BFM.
Si le projet de création d’un géant du tourisme bleu blanc rouge pourrait séduire l’exécutif français, il est bloqué par son engagement à ne pas sortir d’Air France. Pour l’heure, la compagnie a d’abord besoin d’un PDG et d’une solution pour résoudre une crise aux effets catastrophiques pour son image.
Le projet a beau n’être qu’au « stade préliminaire » d’après Accor, les analystes ont tout de suite vu un risque. Air France traverse actuellement une crise grave de leadership et le blocage des syndicats empêche de se projeter. Pour autant, l’entrée d’un groupe hôtelier de cet ampleur dans une compagnie aérienne a du sens d’un point de vue du business et des synergies. « Alors que nous sommes particulièrement circonspects quant à un accord éventuel (pour une prise de participation), un partenariat pour développer de nouvelles offres ou services, ou pour mélanger les programmes de fidélité pourrait être une bonne idée (…) Toutefois, à court terme, les incertitudes devraient probablement peser sur l'évaluation du groupe » analyse une note de Bryan Garnier, citée par l’article de BFM.
Si le projet de création d’un géant du tourisme bleu blanc rouge pourrait séduire l’exécutif français, il est bloqué par son engagement à ne pas sortir d’Air France. Pour l’heure, la compagnie a d’abord besoin d’un PDG et d’une solution pour résoudre une crise aux effets catastrophiques pour son image.