La Bourse de Paris plombée par la chute des marchés chinois



Jeudi 7 Janvier 2016


La chute des marchés chinois semble faire plonger la Bourse de Paris qui a perdu 1,72 %. Les investisseurs s’inquiètent par conséquent des turbulences chinoises et de la chute des cours du pétrole.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article du journal Le Point, d‘après une dépêche AFP, explique que « l'indice CAC 40 a perdu 76,89 points à 4 403,58 points, dans un volume d'échanges étoffé de 4,6 milliards d'euros. »

Il ajoute que « la veille, il avait déjà nettement baissé de 1,26 %. La Bourse a été affectée par les tribulations des marchés chinois, qui ont fermé prématurément pour la deuxième fois cette semaine, et la chute continue du pétrole. À 12 h 1, l'indice CAC 40 perdait plus de 120 points à 4 359,51 points. »
 

L’indice a perdu près de 6 % depuis janvier

L’article du Point précise que « la veille, il avait déjà nettement baissé de 1,26 %, à l'instar de ses voisins européens et des indices américains dans la foulée », ajoutant que « depuis le premier janvier, l'indice a déjà perdu près de 6 %, soit une grande partie de ses gains enregistrés en 2015. »

 Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse, a expliqué à l’AFP que « les indicateurs économiques promulgués par (...) la Chine, montrent que sa transition économique vers moins d'exportations et plus de consommations internes, ne va pas se faire du jour au lendemain. »

Les analystes d'Aurel BGC estiment quant à eux que « dans ce contexte de tensions financières renouvelées en Chine (...), la baisse du yuan alimente la baisse du pétrole, qui alimente elle-même la chute des marchés. »

Michael Hewson, un analyste de CMC Markets ajoute que « c'est déjà une semaine à oublier », parlant d’une « multitude d'inquiétudes au sujet des tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran, la bombe nord-coréenne et l'économie chinoise qui maintiennent les investisseurs dans un mauvais climat », sans parler des cours du pétrole qui continuent leur descente.

L’article explique également que « selon l'analyste, ‘c'est néanmoins la Chine qui domine tous les autres sujets de craintes’ en raison de la rapide dépréciation du yuan, de la faiblesse de ses marchés et de la fragilité de son économie. »

Lire l'intégralité de l'article du Point ici.
 
 

Sébastien Arnaud