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C’est par les conséquences sur l’emploi que nous pourrons évaluer l’étendue de la crise économique. Alors qu’avec les plans de soutiens, le chômage partiel et toutes les mesures d’Etat, une grande partie de l’économie était comme sous anesthésie, le réveil au moyen et long terme risque d’être douloureux en pertes d’emplois. La Banque de France vient de publier ses estimations en la matière et elles ne sont pas réjouissantes : « La France risque de perdre "presque un million" d'emplois cette année et le taux de chômage pourrait atteindre un pic de 11,8% mi-2021, selon des estimations publiées par la Banque de France mardi 9 juin. L'économie française devrait plonger d'environ 10% cette année, malgré une reprise "progressive" de l'activité à partir du troisième trimestre » rapporte France Info.
Cet impact très fort sur l’emploi tient compte des rebonds de croissances qui sont attendus en 2021 et 2022. Mais malgré des reprises de 7% et 4% envisagées pour ces deux années, les effets en décalés sur l’emploi des dernières semaines vont se faire sentir. D’autant que pour la Banque de France, le niveau d’activité que la France connaissait à la fin de l’année 2019 ne pourra pas être retrouvé avant le milieu de l’année 2022, soit dans deux ans.
Signe une fois de plus que le sentiment d’être en crise l’accentue, la Banque de France tient compte des effets sur la consommation. « Elle prévoit ainsi que le taux d'épargne des ménages dépasse les 22% cette année et que la consommation recule de 9,3%. Avec des marges affaiblies et une activité au ralenti, les entreprises réduiraient de leur côté de 23,3% leurs investissements. Ces difficultés vont "provoquer une réduction importante de l'emploi", mais de manière un peu décalée dans le temps, à mesure que le gouvernement réduit le dispositif massif de chômage partiel mis en place dès le mois de mars. Il faudrait attendre 2022 pour voir redescendre le chômage à 9,7% » conclue France Info.
Cet impact très fort sur l’emploi tient compte des rebonds de croissances qui sont attendus en 2021 et 2022. Mais malgré des reprises de 7% et 4% envisagées pour ces deux années, les effets en décalés sur l’emploi des dernières semaines vont se faire sentir. D’autant que pour la Banque de France, le niveau d’activité que la France connaissait à la fin de l’année 2019 ne pourra pas être retrouvé avant le milieu de l’année 2022, soit dans deux ans.
Signe une fois de plus que le sentiment d’être en crise l’accentue, la Banque de France tient compte des effets sur la consommation. « Elle prévoit ainsi que le taux d'épargne des ménages dépasse les 22% cette année et que la consommation recule de 9,3%. Avec des marges affaiblies et une activité au ralenti, les entreprises réduiraient de leur côté de 23,3% leurs investissements. Ces difficultés vont "provoquer une réduction importante de l'emploi", mais de manière un peu décalée dans le temps, à mesure que le gouvernement réduit le dispositif massif de chômage partiel mis en place dès le mois de mars. Il faudrait attendre 2022 pour voir redescendre le chômage à 9,7% » conclue France Info.