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Une grosse croissance du PIB en 2021 pour combler le recul de l’an dernier pour que tout se joue sur l’année 2022. C’était ce qui était prévu et espéré par le gouvernement et les observateurs de la situation économique de la France. Avec une nouvelle revue à la hausse le plan semblait se dérouler encore mieux que prévu. « La croissance en France devrait atteindre 6,7% en 2021, son taux le plus élevé en plus de 50 ans, a déclaré mercredi sur RTL le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau. Ce taux est un peu plus élevé que ce que la banque centrale prévoyait depuis septembre, à savoir une croissance 6,3%, bien qu'elle ait évoqué ensuite la possibilité qu'elle se situe plutôt autour de 6,75%. Ce dernier chiffre «n'est pas une prévision, c'est juste un calcul par rapport aux acquis» des trimestres précédents, avait expliqué le directeur général de l'institution, Olivier Garnier, le 8 novembre. C'est donc maintenant une prévision » relève Le Figaro .
Alors que l’on aimerait partager l’enthousiasme du gouverneur de la banque centrale pour un taux de croissance bien supérieur à ce qui était espéré en début d’année, le contexte actuel gâche considérablement la fête. « L'OCDE avait de son côté estimé mi-novembre que la croissance de la France atteindrait 6,8% cette année, mais elle ne pouvait pas encore prendre en compte le renforcement des incertitudes liées à l'arrivée en Europe du variant Omicron du virus Sars-Cov-2. Selon la dernière note de conjoncture de la Banque de France publiée mardi soir, l'activité en France a retrouvé son niveau d'avant-crise depuis le mois d'août, et devrait se situer en décembre à 0,75 point de pourcentage au-dessus de ce niveau » continue le quotidien.
Que ce soit pour la tendance inflationniste, les déficits d’approvisionnement ou la reprise des secteurs les plus touchés, le nouveau variant et la menace de nouvelles restrictions sanitaires abiment sérieusement les discours et analyses sur la sortie de crise.
Alors que l’on aimerait partager l’enthousiasme du gouverneur de la banque centrale pour un taux de croissance bien supérieur à ce qui était espéré en début d’année, le contexte actuel gâche considérablement la fête. « L'OCDE avait de son côté estimé mi-novembre que la croissance de la France atteindrait 6,8% cette année, mais elle ne pouvait pas encore prendre en compte le renforcement des incertitudes liées à l'arrivée en Europe du variant Omicron du virus Sars-Cov-2. Selon la dernière note de conjoncture de la Banque de France publiée mardi soir, l'activité en France a retrouvé son niveau d'avant-crise depuis le mois d'août, et devrait se situer en décembre à 0,75 point de pourcentage au-dessus de ce niveau » continue le quotidien.
Que ce soit pour la tendance inflationniste, les déficits d’approvisionnement ou la reprise des secteurs les plus touchés, le nouveau variant et la menace de nouvelles restrictions sanitaires abiment sérieusement les discours et analyses sur la sortie de crise.