Creative Commons - Pixabay
Que donnerait un accord commercial continental en Afrique ? C’est la question que s’est posée la Banque mondiale dans une étude dédiée à ce sujet. « Imaginons qu'une grande entreprise textile africaine souhaite construire une nouvelle usine dans un pays voisin dans le but de se doter d'une chaîne de production régionale. Elle se heurtera sans doute pendant des mois à une avalanche de paperasse fastidieuse pour obtenir les autorisations nécessaires et l'agrément indispensable aux investisseurs. Les restrictions sur les visas peuvent compliquer la venue de spécialistes pour former le personnel local, tandis que d'autres employés risquent même ne pas être autorisés à travailler parce que leurs diplômes professionnels ne sont pas reconnus. Et même une fois l'usine opérationnelle, les expéditions de ses produits se trouveront souvent retardées aux postes-frontières, en raison de formalités redondantes et d'innombrables inspections successives » écrit l’organisation par communiqué.
Pour La Banque Mondiale, un tel accord pourrait lever un certain nombre de freins qui aujourd’hui entravent le développement économique. « Partout dans le monde, le commerce et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance des économies en développement et ont permis à des centaines de millions de personnes d'échapper à la pauvreté. Cependant, le fractionnement de son marché intérieur a empêché l'Afrique de s'inscrire pleinement dans ce mouvement. La finalité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est précisément de changer la donne. Pour la première fois, l'accord conclu entre 54 pays représentant une population totale de 1,3 milliard d'habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars devrait créer un marché unique à l'échelle du continent. Des échanges et des investissements plus faciles et une concurrence plus vive permettraient ainsi à l'Afrique de gagner en attractivité aux yeux des acteurs des chaînes de valeur régionales et des investisseurs » ajoute le texte.
En créant une zone économique attirante pour les entreprises étrangères, le projet permettrait non seulement de créer de la richesse et de l’emploi mais aussi « à être moins dépendante de l'exportation d'un petit nombre de produits de base tels que le cuivre, le pétrole et le café. Les femmes et les travailleurs qualifiés en seraient parmi les premiers bénéficiaires, avec néanmoins des variations selon les pays. »
Pour La Banque Mondiale, un tel accord pourrait lever un certain nombre de freins qui aujourd’hui entravent le développement économique. « Partout dans le monde, le commerce et les investissements ont été les principaux moteurs de la croissance des économies en développement et ont permis à des centaines de millions de personnes d'échapper à la pauvreté. Cependant, le fractionnement de son marché intérieur a empêché l'Afrique de s'inscrire pleinement dans ce mouvement. La finalité de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est précisément de changer la donne. Pour la première fois, l'accord conclu entre 54 pays représentant une population totale de 1,3 milliard d'habitants et un PIB de 3 400 milliards de dollars devrait créer un marché unique à l'échelle du continent. Des échanges et des investissements plus faciles et une concurrence plus vive permettraient ainsi à l'Afrique de gagner en attractivité aux yeux des acteurs des chaînes de valeur régionales et des investisseurs » ajoute le texte.
En créant une zone économique attirante pour les entreprises étrangères, le projet permettrait non seulement de créer de la richesse et de l’emploi mais aussi « à être moins dépendante de l'exportation d'un petit nombre de produits de base tels que le cuivre, le pétrole et le café. Les femmes et les travailleurs qualifiés en seraient parmi les premiers bénéficiaires, avec néanmoins des variations selon les pays. »