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Plus tôt que prévu mais sans annonce fracassante. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 8 juillet les ajustements de sa révision stratégique qui étaient pourtant attendus pour la fin de l’année. La présidente de la BCE a présenté les grandes lignes et des avancées d’ordre avant tout technique pour s’adapter à la situation sans changer totalement de doctrine. « L’inflation en zone euro est actuellement à 2 % et devrait augmenter dans les mois qui viennent. Mais il s’agit d’un effet de sortie de pandémie, alors que la zone euro était brièvement en désinflation à l’automne 2020. Dans ce contexte, laisser l’économie légèrement surchauffer est une bonne chose, pour permettre à la reprise de s’enraciner, estime la BCE. Il s’agit d’éviter les graves erreurs commises par l’institution au début de la crise de la zone euro il y a une décennie, quand les taux d’intérêt avaient été augmentés alors que la reprise était encore très fragile » analyse Le Monde.
« Jusqu’où la BCE sera-t-elle prête à aller ? Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine a déjà annoncé un objectif de « symétrie » d’inflation à l’automne 2020. Aujourd’hui, la hausse des prix y atteint 5 % mais la Fed refuse toujours de durcir sa politique monétaire, estimant que le phénomène est temporaire. Dans sa conférence de presse, Mme Lagarde a tenté de se dissocier de cette approche, soulignant que sa stratégie était différente de celle de la Fed et laissant entendre qu’elle serait probablement moins tolérante » continue le quotidien.
Officialisation plutôt que réforme, la prise de position de la BCE n’est pas de nature à changer la donner. Mais dans le style, c’est exactement ce que Christine Lagarde avait annoncé. L’ancienne patronne du FMI avait promis une communication plus grande publique et accessible. Faire sauter l’hypocrisie concernant la règle des 2% d’inflation est un premier pas. La suite est annoncée pour fin juillet avec une présentation à l’occasion d’une réunion du conseil des gouverneurs.
« Jusqu’où la BCE sera-t-elle prête à aller ? Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale américaine a déjà annoncé un objectif de « symétrie » d’inflation à l’automne 2020. Aujourd’hui, la hausse des prix y atteint 5 % mais la Fed refuse toujours de durcir sa politique monétaire, estimant que le phénomène est temporaire. Dans sa conférence de presse, Mme Lagarde a tenté de se dissocier de cette approche, soulignant que sa stratégie était différente de celle de la Fed et laissant entendre qu’elle serait probablement moins tolérante » continue le quotidien.
Officialisation plutôt que réforme, la prise de position de la BCE n’est pas de nature à changer la donner. Mais dans le style, c’est exactement ce que Christine Lagarde avait annoncé. L’ancienne patronne du FMI avait promis une communication plus grande publique et accessible. Faire sauter l’hypocrisie concernant la règle des 2% d’inflation est un premier pas. La suite est annoncée pour fin juillet avec une présentation à l’occasion d’une réunion du conseil des gouverneurs.