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L’option n’est pas sur la table. Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale européenne a affirmé sans détour dans une interview au « Monde » que l’annulation des dettes détenues par la banque centrale n’était pas envisagée. « Au-delà des contraintes légales interdisant une telle pratique, "les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie", et cela se "terminerait en désordre financier", explique le banquier central italien. Ce dernier ne veut pas que se renouvelle l'expérience de l'Allemagne des années 1920, période d'hyperinflation durant laquelle les citoyens devaient "transporter des billets dans des brouettes parce que la monnaie avait perdu sa valeur". "Ce n'est pas la façon de créer de la prospérité", et c'est "pour cela que les traités interdisent le financement monétaire" » rapporte La Tribune.
Le site économique rappelle que cette déclaration n’est pas une surprise. Depuis le début de la crise la stratégie est d’acheter des obligations massivement pour soutenir la zone euro. : « Au moment où les États en zone euro doivent s'endetter massivement en réponse à une récession sans précédent causée par la pandémie du coronavirus, la BCE a elle augmenté de 600 milliards d'euros son programme d'urgence pour racheter des obligations publiques et privées, doté initialement de 750 milliards d'euros. Or, le Traité sur le fonctionnement de l'UE interdit à l'institution gardienne de l'euro d'annuler le remboursement à échéance d'obligations souveraines qu'elle détient en portefeuille. »
Les déclarations de Fabio Panetta ne sont pas une surprise notamment parce que les propositions d’annulation sont des positionnement politiques qui ne font pas l’unanimité. Qu’il s’agisse de Jean-Luc Mélenchon ou Alain Minc – en accord sur ce sujet – aucun signe de prise au sérieux de cette option n’a émanée des institutions. Avec la déclaration de Fabio Panetta au « Monde » c’est désormais absolument exclu.
Le site économique rappelle que cette déclaration n’est pas une surprise. Depuis le début de la crise la stratégie est d’acheter des obligations massivement pour soutenir la zone euro. : « Au moment où les États en zone euro doivent s'endetter massivement en réponse à une récession sans précédent causée par la pandémie du coronavirus, la BCE a elle augmenté de 600 milliards d'euros son programme d'urgence pour racheter des obligations publiques et privées, doté initialement de 750 milliards d'euros. Or, le Traité sur le fonctionnement de l'UE interdit à l'institution gardienne de l'euro d'annuler le remboursement à échéance d'obligations souveraines qu'elle détient en portefeuille. »
Les déclarations de Fabio Panetta ne sont pas une surprise notamment parce que les propositions d’annulation sont des positionnement politiques qui ne font pas l’unanimité. Qu’il s’agisse de Jean-Luc Mélenchon ou Alain Minc – en accord sur ce sujet – aucun signe de prise au sérieux de cette option n’a émanée des institutions. Avec la déclaration de Fabio Panetta au « Monde » c’est désormais absolument exclu.