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Concrètement, il faudrait une croissance de 0,8% au dernier trimestre pour que l’objectif du gouvernement soit tenu. C’est la première conclusion qu’il faut tirer de la réévaluation de la croissance du PIB au troisième trimestre 2018 par l’Insee. L’organisme estime en effet que durant ces trois mois, la progression du PIB a finalement été de 0,3%, soit 0,1% de moins qu’anticipé. « Ce rythme, bien que revu en baisse, marque une légère accélération par rapport à la cadence de 0,2% observée au premier et au deuxième trimestres, mais cette reprise ne devrait être que temporaire avant une fin d'année pénalisée par les répercussions du mouvement des "Gilets jaunes". Malgré cette révision, comme dans les précédentes estimations, l'acquis de croissance pour l'ensemble de l'année 2018, à savoir l'évolution du produit intérieur brut (PIB) si l'activité stagnait complètement au cours des trois derniers mois de l'année, s'établit à 1,5% » rapporte Boursorama . Et d’expliquer ce réajustement par quelques ajustements ; « l'Insee a confirmé la contribution à la croissance du troisième trimestre de la demande intérieure finale (0,5 point) et a légèrement relevé la contribution positive du commerce extérieur (0,3 point, contre 0,2 point précédemment). La variation des stocks des entreprises a en revanche contribué négativement et davantage qu'estimé auparavant (-0,4 point contre -0 3 dans les précédentes estimations). »
Or on se souvient que le gouvernement avait tablé en 2017 sur une croissance de 1,7% en 2018 lors des anticipations et définitions du budget. Il faudrait donc une croissance de 0,8% au dernier trimestre pour que les prévisions se réalisent. « L'Insee comme la Banque de France tablent sur une croissance de l'ordre de 0,2% au quatrième trimestre et s'attendent à ce que la croissance pour l'ensemble de l'année plafonne à 1,5%, après une année 2017 exceptionnelle, marquée par un bond de 2,3% du PIB » continue le journal économique.
Or on se souvient que le gouvernement avait tablé en 2017 sur une croissance de 1,7% en 2018 lors des anticipations et définitions du budget. Il faudrait donc une croissance de 0,8% au dernier trimestre pour que les prévisions se réalisent. « L'Insee comme la Banque de France tablent sur une croissance de l'ordre de 0,2% au quatrième trimestre et s'attendent à ce que la croissance pour l'ensemble de l'année plafonne à 1,5%, après une année 2017 exceptionnelle, marquée par un bond de 2,3% du PIB » continue le journal économique.