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Le grenier du monde s’écoule sur une poignée de pays. Et ces derniers n’arrivent pas à encaisser. La Pologne a annoncé en premier que ses frontières seraient fermées pour le blé ukrainien jusqu’à au moins juin pour éviter des conséquences économiques graves. « L’annonce a été faite sans aucune consultation avec la Commission européenne, dont la politique commerciale est pourtant de la compétence exclusive, ni avec la partie ukrainienne. Cette dernière a rapidement réagi, estimant que cette décision a été prise « en contradiction avec les accords passés ». Les autorités hongroises ont emboîté le pas à la Pologne en interdisant, sur la même période, les importations de céréales et d’oléagineux, entre autres. Contrairement à Varsovie, Budapest continue cependant d’autoriser le transit des marchandises ukrainiennes » rapporte Le Monde.
Et le quotidien, dans un articlé détaillé à ce sujet, de souligner que la position polonaise fait des émules : « La Slovaquie, de son côté, tolère le transit et prohibe l’importation de blé et de plusieurs autres produits agricoles ukrainiens à compter du 18 avril et jusqu’à nouvel ordre. Le pays d’Europe centrale avait déjà procédé à une récente interdiction concernant la vente et la transformation de céréales ukrainiennes stockées sur son territoire, à la suite de la découverte de 1 500 tonnes de blé contaminé par un pesticide interdit dans l’Union européenne. Craignant de devenir un goulet d’étranglement, la Bulgarie a annoncé, elle aussi, envisager des restrictions. »
Le fait que la décision vienne de la Pologne, l’un des pays les plus engagé dans le soutien de l’Ukraine, montre qu’il s’agit bien d’un sujet économique essentiel. Le pays se dit ouvert à servir de transit pour les exportations de son allié ukrainien si une solution est trouvée pour éviter que son marché intérieur ne s’effondre. « La Pologne, elle-même importante productrice, fait face à un surplus de 8 à 9 millions de tonnes de céréales et le prix de la tonne de blé s’est effondré de 390 euros à 190 euros. Le gouvernement a promis aux agriculteurs un rachat par les agences gouvernementales à un prix garanti de 300 euros la tonne. Mais les experts soulignent que rien n’a été entrepris pour résoudre le problème logistique de l’évacuation de surplus de céréales. Durant la saison hivernale, les ports polonais, de faible capacité, étaient saturés par les importations de charbon. Désormais, à trois mois de la prochaine saison des récoltes, ces problèmes logistiques ne pourraient que s’amplifier », ajoute Le Monde.
Et le quotidien, dans un articlé détaillé à ce sujet, de souligner que la position polonaise fait des émules : « La Slovaquie, de son côté, tolère le transit et prohibe l’importation de blé et de plusieurs autres produits agricoles ukrainiens à compter du 18 avril et jusqu’à nouvel ordre. Le pays d’Europe centrale avait déjà procédé à une récente interdiction concernant la vente et la transformation de céréales ukrainiennes stockées sur son territoire, à la suite de la découverte de 1 500 tonnes de blé contaminé par un pesticide interdit dans l’Union européenne. Craignant de devenir un goulet d’étranglement, la Bulgarie a annoncé, elle aussi, envisager des restrictions. »
Le fait que la décision vienne de la Pologne, l’un des pays les plus engagé dans le soutien de l’Ukraine, montre qu’il s’agit bien d’un sujet économique essentiel. Le pays se dit ouvert à servir de transit pour les exportations de son allié ukrainien si une solution est trouvée pour éviter que son marché intérieur ne s’effondre. « La Pologne, elle-même importante productrice, fait face à un surplus de 8 à 9 millions de tonnes de céréales et le prix de la tonne de blé s’est effondré de 390 euros à 190 euros. Le gouvernement a promis aux agriculteurs un rachat par les agences gouvernementales à un prix garanti de 300 euros la tonne. Mais les experts soulignent que rien n’a été entrepris pour résoudre le problème logistique de l’évacuation de surplus de céréales. Durant la saison hivernale, les ports polonais, de faible capacité, étaient saturés par les importations de charbon. Désormais, à trois mois de la prochaine saison des récoltes, ces problèmes logistiques ne pourraient que s’amplifier », ajoute Le Monde.