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Face aux atermoiements du secteur nucléaire français, l’exécutif français a décidé de reprendre la main. Puisqu’une stratégie commune des géants EDF et Areva peine à voir le jour (notre article), François Hollande a convoqué mercredi 3 juin matin Manuel Valls et les membres du gouvernement concernés par le dossier à une réunion de travail.
A l’issue de cette réunion, le futur d’Areva et notamment l’éventuel rôle joué par EDF mais aussi l’avenir des emplois devraient être dessinés. Si l’on sait que le groupe Areva compte sur une recapitalisation de l’Etat à hauteur de six à sept milliards d’euros, on sait également que cette solution n’est pas la préférée du gouvernement qui juge la note trop salée.
A l’issue de cette réunion, le futur d’Areva et notamment l’éventuel rôle joué par EDF mais aussi l’avenir des emplois devraient être dessinés. Si l’on sait que le groupe Areva compte sur une recapitalisation de l’Etat à hauteur de six à sept milliards d’euros, on sait également que cette solution n’est pas la préférée du gouvernement qui juge la note trop salée.
Si EDF participe, l’électricité augmentera
Parmi les propositions, celle d’EDF est envisagée. « Le «plan Lévy», du nom de son PDG, prévoit la création d'une filiale qui réunirait les activités de la filière réacteur d'Areva. Une société à «grande autonomie industrielle et de gestion» mais également «proche de son actionnaire majoritaire EDF» et donc «plus efficace», selon Jean-Bernard Lévy. La direction d'EDF souhaite attirer des partenaires français mais surtout étrangers, et notamment chinois » explique Le Figaro. Ce plan risque en revanche d’être impopulaire puisqu’il pourrait impliquer la négociation par EDF d’une augmentation du tarif de l’électricité de 2,5% en trois ans mais aussi la suppression de 6 000 postes Areva dont minimum 3 000 en France.
« Le groupe d'électricité n'est pas le seul candidat dans le jeu. Engie lui dispute une partie de l'activité d'Areva. La direction du groupe ex-GDF Suez envisage de se renforcer dans le nucléaire même si aucune offre concrète n'a encore été proposée » continue le quotidien national. Enfin, les groupes chinois CNNC et CGN seraient aussi en lice pour la reprise du géant du nucléaire. D’après Manuel Valls, d’autres grands groupes internationaux auraient manifesté leur intérêt.
« Le groupe d'électricité n'est pas le seul candidat dans le jeu. Engie lui dispute une partie de l'activité d'Areva. La direction du groupe ex-GDF Suez envisage de se renforcer dans le nucléaire même si aucune offre concrète n'a encore été proposée » continue le quotidien national. Enfin, les groupes chinois CNNC et CGN seraient aussi en lice pour la reprise du géant du nucléaire. D’après Manuel Valls, d’autres grands groupes internationaux auraient manifesté leur intérêt.