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"Jacques Chirac fait désormais partie de l'Histoire de France". C'est par ces mots que s'ouvre le communiqué de la présidence de l'Assemblée nationale, qui a tenu à rendre homage à Jacques Chirac, décédé le 26 septembre dernier à Paris.
"Une France à son image : fougueuse, complexe, parfois traversée de contradictions, toujours animée d'une inlassable passion républicaine. Son élan gaulliste se combinait avec un fond radical-socialiste hérité de sa famille corrézienne."
Député dès 1967, il a été pendant 28 ans à l'Assemblée, dans ses fonctions parlementaires comme ministérielles, la figure familière d'une droite qui assumait ses convictions. Gaulliste, conseiller et admirateur de Georges Pompidou, il a su allier au désir de grandeur le sens des réalités. Il avait en outre l'audace de surprendre et, Premier ministre, ne ménagea pas son soutien à Simone Veil, face aux attaques venant de sa propre majorité.
Président de la République, profondément attaché à l'indépendance française, il a refusé en 2003 le suivisme et l'aventure irakienne. Attentif aux grands débats de son temps, il prit conscience des périls qui menaçaient notre planète et nous lui devons l'adoption de la Charte de l'environnement qui fait maintenant partie de notre bloc de constitutionnalité.
"Il a également su donner aux Arts premiers la place qui leur revenait, cultivant l'esprit de curiosité plutôt que l'ethnocentrisme", poursuit Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, ajoutant que "les Français ont vu en lui une force singulière, en l'élisant Président de la République en 1995 et en le réélisant en 2002 par 82 % des voix."
"À titre personnel, je ne peux oublier l'ultime message qu'il nous a adressé alors qu'il quittait ses fonctions, dans lequel il exhortait le peuple français à ne jamais composer avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre", écrit Richard Ferrand.
"Une France à son image : fougueuse, complexe, parfois traversée de contradictions, toujours animée d'une inlassable passion républicaine. Son élan gaulliste se combinait avec un fond radical-socialiste hérité de sa famille corrézienne."
Député dès 1967, il a été pendant 28 ans à l'Assemblée, dans ses fonctions parlementaires comme ministérielles, la figure familière d'une droite qui assumait ses convictions. Gaulliste, conseiller et admirateur de Georges Pompidou, il a su allier au désir de grandeur le sens des réalités. Il avait en outre l'audace de surprendre et, Premier ministre, ne ménagea pas son soutien à Simone Veil, face aux attaques venant de sa propre majorité.
Président de la République, profondément attaché à l'indépendance française, il a refusé en 2003 le suivisme et l'aventure irakienne. Attentif aux grands débats de son temps, il prit conscience des périls qui menaçaient notre planète et nous lui devons l'adoption de la Charte de l'environnement qui fait maintenant partie de notre bloc de constitutionnalité.
"Il a également su donner aux Arts premiers la place qui leur revenait, cultivant l'esprit de curiosité plutôt que l'ethnocentrisme", poursuit Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale, ajoutant que "les Français ont vu en lui une force singulière, en l'élisant Président de la République en 1995 et en le réélisant en 2002 par 82 % des voix."
"À titre personnel, je ne peux oublier l'ultime message qu'il nous a adressé alors qu'il quittait ses fonctions, dans lequel il exhortait le peuple français à ne jamais composer avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre", écrit Richard Ferrand.