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On ne badine pas avec les cours boursiers. « La Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé une amende de 600.000 euros à Maxime Lombardini, président du conseil d'administration d'Iliad, pour manquement d'initié, et de 100.000 euros au groupe, a-t-elle annoncé lundi dans un communiqué. L'AMF avait requis fin mars des sanctions de respectivement un million d'euros contre Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad au moment des faits, en 2014, et 500.000 euros contre l'opérateur. Le gendarme de la Bourse reproche à l'entreprise d'avoir tardé à communiquer son intérêt pour l'opérateur de téléphonie américain T-Mobile, dévoilé fin juillet 2014, et d'avoir ainsi manqué "à ses obligations d'information au public" » rapporte La Tribune .
Par communiqué, l’AMF explique que « l’information relative à ce projet revêtait, dès le 2 juillet 2014, les caractéristiques d'une information privilégiée. En effet, elle était à cette date précise, non publique et susceptible d'avoir une influence sensible sur le cours du titre Iliad. » « Or, Iliad a attendu "jusqu'au 31 juillet 2014 pour communiquer au public l'information en cause, alors qu'au plus tard le 24 juillet 2014, la société ne pouvait ignorer qu'elle n'était plus en mesure d'en assurer la confidentialité, manquant ainsi à son obligation de communiquer dès que possible toute information privilégiée", poursuit le gendarme de la Bourse » appuie La Tribune.
Maxime Lombardini est directement mis en cause pour un comportement personnel jugé répréhensible durant ce même épisode. « La Commission a estimé qu'en cédant des actions Iliad pour son propre compte, dans le cadre d'une levée-cession d'options d'achat le 4 juillet 2014, puis pour le compte de sa compagne le 11 juillet 2014, M. Maxime Lombardini avait utilisé l'information privilégiée en cause », poursuit le communiqué de l’administration, cité par le magazine économique.
Par communiqué, l’AMF explique que « l’information relative à ce projet revêtait, dès le 2 juillet 2014, les caractéristiques d'une information privilégiée. En effet, elle était à cette date précise, non publique et susceptible d'avoir une influence sensible sur le cours du titre Iliad. » « Or, Iliad a attendu "jusqu'au 31 juillet 2014 pour communiquer au public l'information en cause, alors qu'au plus tard le 24 juillet 2014, la société ne pouvait ignorer qu'elle n'était plus en mesure d'en assurer la confidentialité, manquant ainsi à son obligation de communiquer dès que possible toute information privilégiée", poursuit le gendarme de la Bourse » appuie La Tribune.
Maxime Lombardini est directement mis en cause pour un comportement personnel jugé répréhensible durant ce même épisode. « La Commission a estimé qu'en cédant des actions Iliad pour son propre compte, dans le cadre d'une levée-cession d'options d'achat le 4 juillet 2014, puis pour le compte de sa compagne le 11 juillet 2014, M. Maxime Lombardini avait utilisé l'information privilégiée en cause », poursuit le communiqué de l’administration, cité par le magazine économique.