Au lendemain de la conférence de presse annuelle de l’Élysée, et de l’annonce par François Hollande de ce qui se profile comme une véritable politique de l’offre et de soutien aux entreprises, le gouvernement a clarifié un instrument important de son action à venir : il s’agit bien sûr de sa stratégie actionnariale et d’investissement.
À l’attention du conseil des ministres, les ministères du Redressement productif et de l’Économie ont ainsi présenté quatre grands objectifs. Ceux-ci serviront désormais à orienter la gestion des capitaux d’investissement des deux organes publics qui en ont la charge : la Banque Publique d’Investissement d’une part, et l’Agence des Participations d’autre part.
Pour le gouvernement, l’État doit en premier lieu maintenir un niveau de participation suffisant pour garantir un contrôle des entreprises à capitaux publics dont l’activité revêt un caractère stratégique structurel pour l’économie nationale. Il en va de même pour les entreprises dont l’activité serait nécessaire à la satisfaction des besoins fondamentaux de la France.
L’État se pose également en soutien financier possible de toute entreprise en développement dont l’activité pourrait avoir un impact déterminant sur la croissance française. Enfin les pouvoirs publics réaffirment leur qualité de prêteur en dernier ressort des entreprises dont la disparation ferait peser des risques systémiques sur l’économie française.
Sécuriser et protéger l’économie nationale et les organisations productives qui en sont les forces motrices : tels semblent bien être les mots d’ordre de la doctrine d’investissement énoncée par le gouvernement. Une doctrine cohérente avec la politique de soutien aux entreprises annoncée par François Hollande à l’occasion de sa conférence du mardi 14 janvier. Reste maintenant à observer la façon dont cette doctrine sera appliquée.
A cet égard, le ministère de l’Économie et le ministère du Redressement productif ont pris soin de préciser que la nature des interventions de l’État en tant qu’investisseur ne saurait rentrer en conformité du jour au lendemain avec cette doctrine. Mais bien que le gouvernement se dégage de tout projet de prise de participations systématique, il est néanmoins prévu que sa capacité d’intervention soit globale.
Les deux ministères ont également énoncé leur intention de déléguer les investissements à termes plus longs et les prises de participation plus importante à l’Agence des participations. Tandis que la BPI hérite des investissements en direction d’entreprises de taille petite à intermédiaire et des prises de participation minoritaire.
À l’attention du conseil des ministres, les ministères du Redressement productif et de l’Économie ont ainsi présenté quatre grands objectifs. Ceux-ci serviront désormais à orienter la gestion des capitaux d’investissement des deux organes publics qui en ont la charge : la Banque Publique d’Investissement d’une part, et l’Agence des Participations d’autre part.
Pour le gouvernement, l’État doit en premier lieu maintenir un niveau de participation suffisant pour garantir un contrôle des entreprises à capitaux publics dont l’activité revêt un caractère stratégique structurel pour l’économie nationale. Il en va de même pour les entreprises dont l’activité serait nécessaire à la satisfaction des besoins fondamentaux de la France.
L’État se pose également en soutien financier possible de toute entreprise en développement dont l’activité pourrait avoir un impact déterminant sur la croissance française. Enfin les pouvoirs publics réaffirment leur qualité de prêteur en dernier ressort des entreprises dont la disparation ferait peser des risques systémiques sur l’économie française.
Sécuriser et protéger l’économie nationale et les organisations productives qui en sont les forces motrices : tels semblent bien être les mots d’ordre de la doctrine d’investissement énoncée par le gouvernement. Une doctrine cohérente avec la politique de soutien aux entreprises annoncée par François Hollande à l’occasion de sa conférence du mardi 14 janvier. Reste maintenant à observer la façon dont cette doctrine sera appliquée.
A cet égard, le ministère de l’Économie et le ministère du Redressement productif ont pris soin de préciser que la nature des interventions de l’État en tant qu’investisseur ne saurait rentrer en conformité du jour au lendemain avec cette doctrine. Mais bien que le gouvernement se dégage de tout projet de prise de participations systématique, il est néanmoins prévu que sa capacité d’intervention soit globale.
Les deux ministères ont également énoncé leur intention de déléguer les investissements à termes plus longs et les prises de participation plus importante à l’Agence des participations. Tandis que la BPI hérite des investissements en direction d’entreprises de taille petite à intermédiaire et des prises de participation minoritaire.