Les investisseurs tournent le dos à la France
Depuis quelques années, la France attire de moins en moins les capitaux étrangers. En 2024, le nombre total de projets d’investissement a diminué de 5 % par rapport à 2023, selon le baromètre SCET et Ancoris relayé par France Inter. Cette tendance s’inscrit dans une dynamique de repli amorcée après un pic en 2021, où 1 871 projets avaient été détectés. En 2023, ce chiffre était descendu à 1 694. Un an plus tard, il tombe à 1 595.
Le secteur industriel est particulièrement touché. Alors que la réindustrialisation est un enjeu stratégique pour la France, les investissements industriels ont reculé de 17 % en un an. En 2023, 392 projets industriels avaient été enregistrés. En 2024, ce chiffre est tombé à 325. Guillaume Gady, du cabinet Ancoris, alerte sur l’ampleur de la situation dans les colonnes de France Inter : « C'est la plus grosse baisse que nous avons pu constater sur les douze dernières années. » Les investissements étrangers suivent la même trajectoire. En 2021, 12 % des projets d’implantation en France provenaient de capitaux étrangers. En 2024, cette part est tombée à 5 %, soit une chute de 36 % par rapport à 2023.
Le secteur industriel est particulièrement touché. Alors que la réindustrialisation est un enjeu stratégique pour la France, les investissements industriels ont reculé de 17 % en un an. En 2023, 392 projets industriels avaient été enregistrés. En 2024, ce chiffre est tombé à 325. Guillaume Gady, du cabinet Ancoris, alerte sur l’ampleur de la situation dans les colonnes de France Inter : « C'est la plus grosse baisse que nous avons pu constater sur les douze dernières années. » Les investissements étrangers suivent la même trajectoire. En 2021, 12 % des projets d’implantation en France provenaient de capitaux étrangers. En 2024, cette part est tombée à 5 %, soit une chute de 36 % par rapport à 2023.
Un contexte politique et économique qui inquiète
Les investisseurs recherchent des environnements économiques stables, où les décisions politiques offrent une visibilité à long terme. Or, en 2024, la France traverse une période d’incertitude qui freine les initiatives. La dissolution de l’Assemblée nationale, la chute du gouvernement et l’incapacité à faire adopter un budget ont alimenté la méfiance des entrepreneurs. « Tout ça a amené énormément d’incertitudes sur le marché », explique Guillaume Gady à France Inter.
Les territoires ressentent fortement cette perte d’attractivité. 174 collectivités interrogées dans l’étude SCET et Ancoris signalent les difficultés croissantes pour attirer de nouvelles entreprises. L’accès au foncier devient un frein majeur, notamment avec la mise en place de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui restreint la construction de nouvelles zones industrielles. Résultat, 80 % des attentes des collectivités concernent désormais des activités tertiaires, comme les bureaux et les services, au détriment des projets industriels. Seul le secteur logistique montre quelques signes de reprise. Après une baisse de 18 % en 2023, il affiche une progression de 4,4 % en 2024. Mais cela reste insuffisant pour enrayer la tendance générale. Les investisseurs étrangers hésitent à venir en France, préférant des destinations jugées plus sûres et plus compétitives.
Les territoires ressentent fortement cette perte d’attractivité. 174 collectivités interrogées dans l’étude SCET et Ancoris signalent les difficultés croissantes pour attirer de nouvelles entreprises. L’accès au foncier devient un frein majeur, notamment avec la mise en place de la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui restreint la construction de nouvelles zones industrielles. Résultat, 80 % des attentes des collectivités concernent désormais des activités tertiaires, comme les bureaux et les services, au détriment des projets industriels. Seul le secteur logistique montre quelques signes de reprise. Après une baisse de 18 % en 2023, il affiche une progression de 4,4 % en 2024. Mais cela reste insuffisant pour enrayer la tendance générale. Les investisseurs étrangers hésitent à venir en France, préférant des destinations jugées plus sûres et plus compétitives.