Vers une inflation persistante pendant 10 ans
La relocalisation des approvisionnements, les tensions en Asie et en Russie, et surtout la transition énergétique imposent de nouveaux coûts aux distributeurs. Michel-Édouard Leclerc a été très clair : « les prix ne reviendront pas comme avant ». Tous ces éléments « imposent une restructuration de nos chaînes d'approvisionnement et un investissement accru dans des pratiques durables, ce qui, inévitablement, influence les coûts et les prix », explique le dirigeant.
En effet, malgré une baisse de l'inflation qui se situe désormais à 2,9 %, l'inflation alimentaire, qui s'est élevée à +21 % sur les deux dernières années, devrait à nouveau augmenter de 2 à 3 % sur l'année 2024, selon Michel Édouard Leclerc.
En effet, malgré une baisse de l'inflation qui se situe désormais à 2,9 %, l'inflation alimentaire, qui s'est élevée à +21 % sur les deux dernières années, devrait à nouveau augmenter de 2 à 3 % sur l'année 2024, selon Michel Édouard Leclerc.
Maintenir des prix compétitifs
La consommation des ménages reste faible et cette tendance ne risque pas de s'inverser, notamment en raison de la crise énergétique et de la fin du bouclier tarifaire : +40 % pour l'électricité en 2 ans, et +25 % pour le gaz depuis 2021. En conséquence, le groupe Leclerc a décidé de prendre des mesures concrètes et a annoncé son intention de « prendre sur ses marges pour faire baisser les prix de centaines de produits ».
Michel-Édouard Leclerc est resté vague sur les produits concernés tout en insistant sur le fait que cette initiative était permise grâce à la baisse de la demande du marché en Asie ainsi que celle du coût des transports. « Je ne vais pas vous l'annoncer avant, parce qu'ils vont se le prendre dans le nez d'ici 15 jours ou trois semaines », explique-t-il. Le dirigeant a néanmoins évoqué les rayons de l'art de la table ainsi que ceux des jouets.
Michel-Édouard Leclerc est resté vague sur les produits concernés tout en insistant sur le fait que cette initiative était permise grâce à la baisse de la demande du marché en Asie ainsi que celle du coût des transports. « Je ne vais pas vous l'annoncer avant, parce qu'ils vont se le prendre dans le nez d'ici 15 jours ou trois semaines », explique-t-il. Le dirigeant a néanmoins évoqué les rayons de l'art de la table ainsi que ceux des jouets.