ILD
Il n’est pas question de cacher ce dont il s’agit pour ne pas froisser les industries. Le nom est sans équivoque « projet de loi relatif à l’interdiction de l’exploitation des hydrocarbures ». Nicolas Hulot va enfin défendre un dossier qui va montrer qu’il n’a pas changé de convictions. De leur côté les industries pétrolières ont enfin la réponse à leur question, Hulot n’est pas là uniquement pour faire de la figuration.
Rien ne va changer demain et c’est une feuille de route que le gouvernement va défendre à l’Assemblée à l’automne. L’idée est d’entamer un cheminement vers la fin définitive de l’exploitation du pétrole sur le territoire français. « Concrètement, il n'attribuera plus de nouveaux permis d'exploration et ne renouvellera pas les concessions d'exploitation existantes. La France veut ainsi décourager l'utilisation de ces hydrocarbures, qui dégagent des gaz à effet de serre lors de leur utilisation, afin de rester dans les objectifs de l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique. La mesure est aussi destinée à limiter les risques de pollution, notamment en mer, en cas d'accident » explique le site spécialisé Boursorama.
Sur le territoire français, c’est surtout les réserves de ressources non conventionnelles qui excitaient l’appétit des industriels. La fracturation hydraulique est bien interdite mais avec ce texte, la technique n’est plus le problème. « Il existe toutefois une exception parmi les nouvelles règles: le gaz de mine (grisou) continuera à être capté pour des raisons de sécurité et de protection de l'environnement: il est très dangereux car explosif et il contribue fortement au réchauffement climatique. Le gouvernement veut aussi donner le temps aux entreprises du secteur pour qu'elles s'adaptent, en permettant la prolongation des permis exclusifs de recherche déjà attribués et le premier octroi d'une concession d'exploitation dans la foulée d'une éventuelle découverte » lit-on plus loin.
Symbolique ou non, le message politique porte puisque l’Union française des industries pétrolières (UFIP) peste contre un texte « qui ne présente que des inconvénients » quand les militants écologistes saluent une direction positive. Reste à savoir le sort qui sera réservé aux territoires d’Outre-mer.
Rien ne va changer demain et c’est une feuille de route que le gouvernement va défendre à l’Assemblée à l’automne. L’idée est d’entamer un cheminement vers la fin définitive de l’exploitation du pétrole sur le territoire français. « Concrètement, il n'attribuera plus de nouveaux permis d'exploration et ne renouvellera pas les concessions d'exploitation existantes. La France veut ainsi décourager l'utilisation de ces hydrocarbures, qui dégagent des gaz à effet de serre lors de leur utilisation, afin de rester dans les objectifs de l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique. La mesure est aussi destinée à limiter les risques de pollution, notamment en mer, en cas d'accident » explique le site spécialisé Boursorama.
Sur le territoire français, c’est surtout les réserves de ressources non conventionnelles qui excitaient l’appétit des industriels. La fracturation hydraulique est bien interdite mais avec ce texte, la technique n’est plus le problème. « Il existe toutefois une exception parmi les nouvelles règles: le gaz de mine (grisou) continuera à être capté pour des raisons de sécurité et de protection de l'environnement: il est très dangereux car explosif et il contribue fortement au réchauffement climatique. Le gouvernement veut aussi donner le temps aux entreprises du secteur pour qu'elles s'adaptent, en permettant la prolongation des permis exclusifs de recherche déjà attribués et le premier octroi d'une concession d'exploitation dans la foulée d'une éventuelle découverte » lit-on plus loin.
Symbolique ou non, le message politique porte puisque l’Union française des industries pétrolières (UFIP) peste contre un texte « qui ne présente que des inconvénients » quand les militants écologistes saluent une direction positive. Reste à savoir le sort qui sera réservé aux territoires d’Outre-mer.