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C’est Huawei ou moi. Le Wall Street Journal vient de révéler que les Etats-Unis ont envoyé une lettre très directe au sujet du groupe technologique chinois. « Dans cette missive, adressée par l'ambassadeur américain à Berlin Richard Grenell au ministre de l'Economie Peter Altermaier, les Etats-Unis menacent de revoir leur coopération en matière de renseignement si l'Allemagne ne chasse par Huawei des réseaux 5G » rapporte Le Monde.
L’Agence France presse (AFP) qui n’a pas pu obtenir confirmation de la part de l’ambassade américaine de Berlin a cependant rapporté un message allant dans le même sens de la part des porte-paroles de l’ambassade « si des acteurs non dignes de confiance se retrouvent dans les réseaux d'un allié, cela pourrait soulever, à l'avenir, des questions concernant l'intégrité et la confidentialité de communications sensibles entre un tel pays et ses alliés (…) cela pourrait à l'avenir représenter une menace pour une bonne coopération et certains partages d'informations ».
Dans ce dossier il n’est pas évident de discerner ce qui est de l’ordre de la guerre économique ou de la défense des intérêts sécuritaires. Avec plusieurs dossiers en justice aux Etats-Unis, pour l’heure aucune preuve formelle d’espionnage ou d’utilisation des réseaux technologiques chinois à ces fins n’a été fournie. « Officiellement, les Etats-Unis, qui ont banni Huawei de leur territoire, redoutent que les équipements dédiés à la 5G fabriqués par l'équipementier chinois soient utilisés à des fins d'espionnage pour le compte de Pékin. En parallèle, Huawei, qui a un temps d'avance sur la concurrence en matière de 5G, est aussi perçu comme une menace pour la domination économique américaine. Si l'Union européenne se méfie du géant des équipements télécoms pour des raisons de sécurité, plusieurs pays ont récemment adouci leurs positions. C'est le cas de l'Allemagne, qui planche sur une charte de sécurité pour la 5G, mais dont des représentants ont indiqué mi-février, au Wall Street Journal, qu'ils comptaient autoriser Huawei à participer au déploiement de la 5G » résume Le Monde.
L’Agence France presse (AFP) qui n’a pas pu obtenir confirmation de la part de l’ambassade américaine de Berlin a cependant rapporté un message allant dans le même sens de la part des porte-paroles de l’ambassade « si des acteurs non dignes de confiance se retrouvent dans les réseaux d'un allié, cela pourrait soulever, à l'avenir, des questions concernant l'intégrité et la confidentialité de communications sensibles entre un tel pays et ses alliés (…) cela pourrait à l'avenir représenter une menace pour une bonne coopération et certains partages d'informations ».
Dans ce dossier il n’est pas évident de discerner ce qui est de l’ordre de la guerre économique ou de la défense des intérêts sécuritaires. Avec plusieurs dossiers en justice aux Etats-Unis, pour l’heure aucune preuve formelle d’espionnage ou d’utilisation des réseaux technologiques chinois à ces fins n’a été fournie. « Officiellement, les Etats-Unis, qui ont banni Huawei de leur territoire, redoutent que les équipements dédiés à la 5G fabriqués par l'équipementier chinois soient utilisés à des fins d'espionnage pour le compte de Pékin. En parallèle, Huawei, qui a un temps d'avance sur la concurrence en matière de 5G, est aussi perçu comme une menace pour la domination économique américaine. Si l'Union européenne se méfie du géant des équipements télécoms pour des raisons de sécurité, plusieurs pays ont récemment adouci leurs positions. C'est le cas de l'Allemagne, qui planche sur une charte de sécurité pour la 5G, mais dont des représentants ont indiqué mi-février, au Wall Street Journal, qu'ils comptaient autoriser Huawei à participer au déploiement de la 5G » résume Le Monde.