Grèves à répétition en novembre en France



Mardi 12 Novembre 2024


Le mois de novembre s’annonce difficile en France avec une série de grèves annoncées dans plusieurs secteurs essentiels, qui risquent de perturber le quotidien de nombreux usagers. Dès le 14 novembre, les transports, l’agriculture et la fonction publique seront touchés, marquant une semaine d’intense mobilisation sociale.



Une fin de mois de novembre 2024 marquée par des grèves dans les transports

Le secteur ferroviaire, avec la SNCF en première ligne, sera fortement impacté. Une première grève est prévue le 14 novembre, suivie d’une nouvelle journée de mobilisation le 21 novembre, et d’une grève reconductible dès le 11 décembre 2024, visant à peser dans les négociations sur les conditions de travail et les revalorisations salariales. Les voyageurs doivent anticiper des annulations et retards, notamment sur les TGV et les TER. La question qui se pose désormais est celle de savoir si les départs en vacances de Noël seront menacés ou non.

Dans le secteur aérien, les contrôleurs et syndicats de pilotes entreront en grève à partir du 14 novembre, protestant contre des réformes jugées nuisibles à leurs conditions de travail et à la sécurité du transport aérien. Les aéroports majeurs, tels que ceux de Paris et certaines plateformes régionales, risquent d’être sérieusement ralentis, avec des vols annulés et retardés.

Et des perturbations un peu partout en France

Les agriculteurs, quant à eux, exprimeront leur mécontentement à partir du 15 novembre. Face à la baisse des prix et aux pressions réglementaires, des actions de blocage, notamment de routes et de dépôts de carburant, sont envisagées pour alerter sur la crise du secteur. Ces mobilisations pourraient compromettre ou ralentir l’approvisionnement en produits frais et en carburant dans certaines régions.

Enfin, les fonctionnaires, dont les enseignants et les personnels hospitaliers, prévoient de manifester dès le 16 novembre. Ils revendiquent des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail, alors que les coupes budgétaires continuent de peser sur le secteur public. Cette mobilisation devrait entraîner des fermetures dans les écoles et des retards dans les hôpitaux, touchant de nombreux usagers des services publics.

Ces grèves simultanées témoignent de la montée des tensions sociales, alors que l’inflation et les restrictions budgétaires renforcent le mécontentement. Pour les usagers, une semaine complexe s’annonce, avec des perturbations dans tous les domaines du quotidien.
 

Paolo Garoscio