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Est-ce que les conditions seront suffisamment bonnes pour que les entreprises de presse du monde entier s’en inspirent ? Rien ne le dit mais c’est en tout cas la fin du bras de fer entre Google et l’Agence France Presse (AFP). « Au terme d’âpres négociations, Google et l’Agence France-Presse (AFP) ont conclu un accord pour rémunérer pendant cinq ans les contenus de l’agence de presse internationale présentés par le géant américain. Il s’agit du premier partenariat conclu par une agence de presse au titre des « droits voisins » du droit d’auteur. Le droit voisin a été conçu pour aider les éditeurs de journaux et magazines, ainsi que les agences de presse, à se faire rémunérer par les grandes entreprises réutilisant leurs contenus (le texte d’un article, par exemple) sur Internet. Ce droit a été institué pour les plates-formes en ligne par l’article 15 de la directive européenne sur le droit d’auteur, adoptée en mars 2019 par le Parlement européen , après plus de deux ans de débats acharnés. La France a été la première à la transposer dans son droit national en 2019 » raconte Le Monde.
Si l’accord va être décortiqué par les médias du monde entier, c’est parce que l’AFP est un média international. « Le montant de l’accord, forfaitaire, n’a pas été dévoilé. Il « permettra de contribuer à la production d’une information de qualité et au développement de l’innovation au sein de l’Agence », a indiqué M. Fries. « Le précédent créé, nous allons pouvoir engager des négociations similaires avec d’autres plates-formes », a précisé Fabrice Fries dans un message interne aux salariés de l’agence. L’accord avec Google doit être complété « très prochainement » par « un programme portant sur la lutte contre la désinformation », ont affirmé les deux entreprises dans un communiqué commun. L’AFP proposera notamment des formations au fact-checking. Dans son message aux salariés, Fabrice Fries a ajouté que Google allait « ainsi devenir un des tout premiers clients de l’agence, aux côtés de Facebook ». Le groupe américain Meta, propriétaire du réseau social, rémunère plus de 80 médias dans le monde, dont l’AFP, au titre d’un programme de vérification des contenus » précise Le Monde.
Si l’accord va être décortiqué par les médias du monde entier, c’est parce que l’AFP est un média international. « Le montant de l’accord, forfaitaire, n’a pas été dévoilé. Il « permettra de contribuer à la production d’une information de qualité et au développement de l’innovation au sein de l’Agence », a indiqué M. Fries. « Le précédent créé, nous allons pouvoir engager des négociations similaires avec d’autres plates-formes », a précisé Fabrice Fries dans un message interne aux salariés de l’agence. L’accord avec Google doit être complété « très prochainement » par « un programme portant sur la lutte contre la désinformation », ont affirmé les deux entreprises dans un communiqué commun. L’AFP proposera notamment des formations au fact-checking. Dans son message aux salariés, Fabrice Fries a ajouté que Google allait « ainsi devenir un des tout premiers clients de l’agence, aux côtés de Facebook ». Le groupe américain Meta, propriétaire du réseau social, rémunère plus de 80 médias dans le monde, dont l’AFP, au titre d’un programme de vérification des contenus » précise Le Monde.