Gary Becker est un personnage complexe au cœur de sa communauté académique. Libéral convaincu, considérant que toute augmentation du salaire minimum se répercute négativement sur les chiffres du chômage, il n’en reste pas moins le père d’une lecture plus sociologique de l’économie. Sous l’influence de Gary Becker en effet, l’économie cesse de n’être qu’une histoire de croissance.
C’est dans l’analyse microéconomique que Gary Becker se distingue notamment. Il entreprend ainsi de développer une vision analytique des comportements économiques individuels et d’en démontrer le caractère rationnel. Ses travaux portent ainsi sur le mariage, le divorce, mais aussi la criminalité, expliquant en quoi la décision de s’unir à quelqu’un, encore ou d’outrepasser la loi relevait d’un calcul cout/avantages objectivable.
Chantre du paradigme de l’homo oeconomicus, Gary Becker est bien sûr devenu une figure très polémique. Beaucoup de ses pairs ont par la suite réfuté sa vision d’un acteur économique exclusivement motivé par des intérêts matériels. Malgré l’absence de consensus sur sa représentation des comportements humains, il est et demeurera longtemps encore une figure fondamentale d’une science qu’il a, paradoxalement, bel et bien contribué à humaniser.
C’est dans l’analyse microéconomique que Gary Becker se distingue notamment. Il entreprend ainsi de développer une vision analytique des comportements économiques individuels et d’en démontrer le caractère rationnel. Ses travaux portent ainsi sur le mariage, le divorce, mais aussi la criminalité, expliquant en quoi la décision de s’unir à quelqu’un, encore ou d’outrepasser la loi relevait d’un calcul cout/avantages objectivable.
Chantre du paradigme de l’homo oeconomicus, Gary Becker est bien sûr devenu une figure très polémique. Beaucoup de ses pairs ont par la suite réfuté sa vision d’un acteur économique exclusivement motivé par des intérêts matériels. Malgré l’absence de consensus sur sa représentation des comportements humains, il est et demeurera longtemps encore une figure fondamentale d’une science qu’il a, paradoxalement, bel et bien contribué à humaniser.