Photo : VLCineaste
« Les banques ne jouent pas le jeu d’une information loyale des consommateurs ». C’est en ces termes qu’Alain Bazot présente l’état du marché bancaire français aujourd’hui. Le président de l’association de protection des consommateurs UFC Que Choisir entend d’ailleurs bien remédier à ces asymétries d’information avec la publication d’une étude en forme de benchmark des prestations bancaires proposé par les institutions de ce secteur en France.
L’étude de l’UFC se focalise en effet pour partie sur un catalogue de « 10 services les plus courants » dont elle dresse un comparatif entre quelque 129 d’établissements bancaires établis sur le territoire français. Ces services comprennent ainsi naturellement les frais annuels de tenue de compte, le prix d’une carte de débit, ou encore le cout de diverses opérations de virement.
Quelques-uns de ces services accusent une baisse significative de leurs tarifs entre octobre 2010 et janvier 2014. C’est notamment le cas des services de gestion de compte par internet, et des opérations de virement automatisé. Une majorité de prestations a également vu l’évolution moyenne de ces coûts de facturation épouser le cours de l’inflation, ce qui rend leur impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs négligeable sinon nul.
Mais une fois ces constats positifs effectués, on constate en effet à la lecture des données de l’UFC Que Choisir que les coûts de retraits auprès de banque concurrente a augmenté de 67,9 % en moyenne. Plus édifiant encore, les frais annuels de tenue de compte ont augmenté de 98,8 % en moyenne et même de 115,5 % pour les banques traditionnelles. Pour l’association de consommateurs, ces hausses sont « intolérables » et « injustifiées ».
Il est également frappant de constater que le coût cumulé pour l’ensemble de ces services connait une énorme disparité au sein de la concurrence des banques de détail. À la tête du classement, des banques les moins chères figurent ainsi les banques en ligne Boursorama et ING Direct qui délivrent gratuitement ces prestations à leurs clients. Les grandes institutions bancaires, banques traditionnelles et banques assurances, affichent quant à elles des performances moyennes avec des tarifs annuels compris entre 120 et 200 euros environ pour l’ensemble des services étudiés. Parmi les derniers de la classe figurent surtout des banques traditionnelles locales. Chez ces dernières, le recours à l’ensemble des 10 services retenus par UFC Que Choisir peut valoir au client une note salée dont le montant peut plafonner à 367,2 euros annuels !
Bien sûr, il ne s’agit là que de données indicatives qui peuvent varier en fonction du profil de consommation des clients. L’UFC Que Choisir propose d’ailleurs des classements différents reposant sur des profils de consommation de services bancaires différents. Le panier de services et donc la facture du « faible utilisateur », de l’« utilisateur modéré » et de l’« utilisateur intensif » de services bancaires ne sont donc bien sûr par les mêmes.
Mais à une époque où les consommateurs changent volontiers d’opérateur téléphonique ou de fournisseur d’accès à internet pour économiser sur leurs dépenses courantes, il ne serait pas étonnant de voir des comportements similaires se développer à l’égard des banques de détail.
L’étude de l’UFC se focalise en effet pour partie sur un catalogue de « 10 services les plus courants » dont elle dresse un comparatif entre quelque 129 d’établissements bancaires établis sur le territoire français. Ces services comprennent ainsi naturellement les frais annuels de tenue de compte, le prix d’une carte de débit, ou encore le cout de diverses opérations de virement.
Quelques-uns de ces services accusent une baisse significative de leurs tarifs entre octobre 2010 et janvier 2014. C’est notamment le cas des services de gestion de compte par internet, et des opérations de virement automatisé. Une majorité de prestations a également vu l’évolution moyenne de ces coûts de facturation épouser le cours de l’inflation, ce qui rend leur impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs négligeable sinon nul.
Mais une fois ces constats positifs effectués, on constate en effet à la lecture des données de l’UFC Que Choisir que les coûts de retraits auprès de banque concurrente a augmenté de 67,9 % en moyenne. Plus édifiant encore, les frais annuels de tenue de compte ont augmenté de 98,8 % en moyenne et même de 115,5 % pour les banques traditionnelles. Pour l’association de consommateurs, ces hausses sont « intolérables » et « injustifiées ».
Il est également frappant de constater que le coût cumulé pour l’ensemble de ces services connait une énorme disparité au sein de la concurrence des banques de détail. À la tête du classement, des banques les moins chères figurent ainsi les banques en ligne Boursorama et ING Direct qui délivrent gratuitement ces prestations à leurs clients. Les grandes institutions bancaires, banques traditionnelles et banques assurances, affichent quant à elles des performances moyennes avec des tarifs annuels compris entre 120 et 200 euros environ pour l’ensemble des services étudiés. Parmi les derniers de la classe figurent surtout des banques traditionnelles locales. Chez ces dernières, le recours à l’ensemble des 10 services retenus par UFC Que Choisir peut valoir au client une note salée dont le montant peut plafonner à 367,2 euros annuels !
Bien sûr, il ne s’agit là que de données indicatives qui peuvent varier en fonction du profil de consommation des clients. L’UFC Que Choisir propose d’ailleurs des classements différents reposant sur des profils de consommation de services bancaires différents. Le panier de services et donc la facture du « faible utilisateur », de l’« utilisateur modéré » et de l’« utilisateur intensif » de services bancaires ne sont donc bien sûr par les mêmes.
Mais à une époque où les consommateurs changent volontiers d’opérateur téléphonique ou de fournisseur d’accès à internet pour économiser sur leurs dépenses courantes, il ne serait pas étonnant de voir des comportements similaires se développer à l’égard des banques de détail.